Montréal

CUSM: St-Clair Martin Armitage nie les accusations

Rédaction - La Presse Canadienne

MONTRÉAL – Le Britannique St-Clair Martin Armitage, qui fait face à des accusations de fraude en lien avec le projet de construction du Centre universitaire de santé McGill (CUSM), a été libéré mercredi moyennant une caution de 75 000 $.

L’homme âgé de 59 ans a la permission de rentrer à son domicile, en Grande-Bretagne. Il ne pourra cependant entrer en contact avec ses coaccusés ainsi qu’avec des employés du CUSM et de SNC-Lavalin.

Par voie de communiqué, mercredi, M. Armitage s’est dit «profondément attristé» des allégations de complot et de fraude entourant le projet du CUSM et a nié avoir posé des gestes répréhensibles dans cette affaire.

Soutenant avoir collaboré avec les autorités, il a exhorté toutes les autres personnes impliquées dans l’évaluation des appels d’offres et dans le processus de sélection à se manifester pour offrir leur version de l’histoire aux autorités afin que toute la lumière soit faite.

M. Armitage a été arrêté par l’Unité permanente anticorruption (UPAC) mardi à l’aéroport Montréal-Trudeau. Il faisait l’objet d’un mandat d’arrestation international pour sa participation présumée à des malversations entourant le projet de construction du méga-hôpital.

Recruté par le CUSM dès 2007 à titre de spécialiste en partenariat public-privé (PPP), il était chef de projet du campus Glen, dont la construction avait débuté en 2010. Il devait notamment superviser l’appel de propositions, l’évaluation puis le choix du consortium pour la construction de ce nouveau campus dans l’ouest de Montréal.

Le nom de St-Clair Martin Armitage avait été mentionné devant la Commission Charbonneau le 15 mai dernier.

L’enquêteur de la Commission, André Noël, avait noté plusieurs irrégularités dans l’octroi du contrat du CUSM, des irrégularités qui dénotaient un penchant favorable dès le départ envers SNC-Lavalin et son consortium Groupe immobilier de santé McGill (GISM).

Le dossier est reporté au 10 octobre prochain pour la conférence de gestion devant le juge avec les autres coaccusés. Cette audience est préalable à l’enquête préliminaire, qui est prévue pour mars 2015, selon le Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP).

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