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Le faux du vrai

FILE - In this Aug. 27, 2016 file photo, Republican presidential candidate Donald Trump speaks in Des Moines, Iowa. Trump promises on Twitter that he'll make a major speech on illegal immigration on Wednesday, Aug. 31, 2016, carrying his self-declared "immigration week" into a second. Trump appears unable to make a decision on what his policy on his signature issue ought to be, an odd place for a candidate 10 weeks before Election Day and a dark harbinger of indecision for a potential president. (AP Photo/Gerald Herbert, File)

Ce week-end, dans La Presse, j’ai lu un article fort intéressant sur la disparition des faits – ou de la vérité – dans le discours ambiant, cette tendance de plus en plus marquée de répandre à tout vent n’importe quelle sornette pour faire «spinner» n’importe quelle rumeur, peu importe son authenticité. L’idée sous-jacente à tout ça n’est pas de tordre la réalité, mais bien de s’en «contresacrer» complètement, en toute impunité. L’application du principe est simple : ne jamais laisser la vérité venir se foutre en travers de ce que tu as envie de propager. Tu dis ce que tu as à dire et pour la suite des choses, bof…

En partant de ce postulat, tout débat devient parfaitement impossible. Comment contredire celui qui carbure à la mauvaise foi? Comment faire la démonstration que ton opposant est totalement dans le champ avec sa dernière assertion? Comment en découdre avec celui qui refuse sciemment de reconnaître la différence entre le noir et le blanc? Tu te rends sur une case pour l’affronter et hop! il est déjà rendu ailleurs pour cracher une autre connerie. Le temps que toi tu as pris pour préparer ton argumentaire, ton adversaire, lui, il s’en est servi pour inventer sa nouvelle baliverne. Tant pis…

Regardez comment se passe la campagne électorale américaine. Un interminable enchaînement de n’importe quoi et de «ça-a-l’air-que»… À cet égard, Donald Trump nous offre présentement la plus sidérante des démonstrations. À chaque sortie, il garroche systématiquement une enfilade de mensonges, une kyrielle de fausses suppositions et un chapelet de chiffres erronés. Pourtant, rien ni personne n’est en mesure de l’arrêter. Même ses plus fervents partisans sont parfaitement conscients de sa malhonnêteté intellectuelle, mais ils persistent néanmoins à l’endosser dans son délire.

C’est surtout ça, qui est inquiétant: quand on refuse de faire la part entre le vrai et le faux parce que l’illusion nous permet de faire fi de la réalité. Y’a des lendemains qui vont faire mal…

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Suis allé me promener sur la rue St-Denis, samedi après-midi. Le nombre d’espaces commerciaux vides et à louer est pour le moins horrifiant.

Question: un coup les travaux dûment complétés, ça va prendre combien d’années avant que cette artère commerciale puisse retrouver une fraction de sa vitalité d’antan ?

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Le Festival des Frimes du Monde, le Festival sans file de monde, le Festival du Film immonde… Si vous êtes capables de trouver une nouvelle joke, sentez-vous bien à l’aise. Avec sa toute récente expansion géographique, on pourrait peut-être le renommer le Festival des Films d’Outremonde.

Cela dit, si Monsieur le Maître incontesté – c’est toujours plus facile quand on est seul… –  préfère continuer à creuser sa fosse en 2017 comme il l’a déjà annoncé, y’a pas grand- chose d’autre à faire que de le laisser aller. Personnellement, je serais juste un peu gêné de continuer à me montrer la face en ayant de pareilles créances sur le dos, mais bon, c’est pas tout le monde qui est fait pareil…

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