La Société de l’assurance automobile du Québec (SAAQ) maintient ses critères entourant l’obtention du permis de conduire de classe 4C et qui écartent les conducteurs sourds du projet pilote entre le gouvernement et Uber.
Métro a rapporté mercredi l’appel des 50 conducteurs sourds Uber qui pourraient perdre la possibilité de travailler pour la plate-forme en raison du projet pilote qui exige notamment des chauffeurs l’obtention du permis de conduire de classe 4C. Bien que les conducteurs sourds puissent se procurer le permis de classe 5, comme tous les particuliers, ils ne peuvent pas se procurer le permis de classe 4C que tous les chauffeurs de taxi doivent se procurer. Un examen médical pour l’obtention du permis les empêche de se conformer aux critères.
La SAAQ a indiqué à Métro que ceci faisait partie des restrictions imposées pour l’obtention des permis entourant le transport rémunéré de personnes et le transport de matières dangereuses. «Il faut que [le conducteur] soit en mesure de converser avec les clients en cas d’urgence. C’est une question de sécurité pour le client et le conducteur. Il faut que la personne soit en mesure d’avoir une conversation verbale efficace et dans de courts délais», explique Mario Vaillancourt, porte-parole de la SAAQ.
Il explique que même s’il existe aujourd’hui des moyens technologiques qui permettent au client de communiquer au conducteur son trajet, M.Vaillancourt insiste pour dire que le conducteur doit être en mesure d’entendre au moins un murmure dans le véhicule s’il y a une urgence durant le trajet, dans le cas par exemple où le client subit un malaise, et être capable de communiquer efficacement dans un court délai.