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L’environnement doit être la question de l’urne, martèle Massé

Jocelyne Richer - La Presse canadienne

QUÉBEC — Dans une envolée au ton alarmiste, Manon Massé a dit craindre vendredi que la crise climatique qui guette la planète devienne «insurmontable».

Du début à la fin de la campagne électorale, Manon Massé aura maintenu que la sauvegarde de l’environnement devait être la «question de l’urne», donc l’enjeu décisif le 1er octobre, jour du vote.

En conférence de presse sur les Plaines d’Abraham, à Québec, la co-porte-parole de Québec solidaire a réaffirmé l’importance à ses yeux de voir la population envoyer un message clair lundi, en vue de mieux gérer «la crise climatique» qui frappera le Québec et la planète toute entière au cours des prochaines années et décennies, surtout si on ne fait rien.

Le scrutin de lundi sera déterminant «pour les 30, 40 prochaines années», a fait valoir la leader de QS, le parti affichant le programme le plus ambitieux en ce domaine.

«On commence à avoir plus de temps derrière nous que devant nous» pour contrer les effets néfastes de cette crise appréhendée, a commenté Mme Massé.

Entourée des candidats solidaires de la région de Québec, Mme Massé a prédit que pour la première fois Québec solidaire allait faire des gains en dehors de Montréal, en remportant la victoire dans les circonscriptions de Taschereau et Jean-Lesage, à Québec.

À l’heure actuelle, Québec solidaire compte trois sièges à l’Assemblée nationale, tous montréalais.

«Plus la vieille classe politique reste les bras croisés, plus son inaction nous coûte cher. Plus la crise sera insurmontable», a-t-elle fait valoir.

«C’est maintenant ou jamais», a tranché Mme Massé, sur un ton solennel, réaffirmant que la protection de l’environnement, «le défi du siècle», devait s’imposer le jour du vote.

Legault: un climatosceptique?
Elle s’est aussi questionnée à savoir si le chef de la Coalition avenir Québec (CAQ), François Legault — en position de tête dans les sondages — faisait partie des climatosceptiques.

Elle appuie cette hypothèse sur le fait qu’un des projets de la CAQ consiste à financer un troisième lien entre la rive-sud et la rive-nord de Québec, un projet qui ne ferait qu’encourager le transport individuel, augmenter encore plus la congestion routière et la quantité de gaz à effet de serre rejetés dans l’atmosphère, selon QS.

Les experts disent que ce n’est pas la bonne façon de faire, a-t-elle dit. QS s’oppose à ce projet de troisième lien.

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