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Coronavirus: Ottawa se prépare pour «le pire scénario»

La vice-première ministre Chrystia Freeland

Le gouvernement fédéral est prêt à affronter n’importe quel scénario, dont «le pire», dans la crise du coronavirus. Dans l’immédiat, la vice-première ministre du Canada, Chrystia Freeland, s’attend à ce que la situation «empire avant de s’améliorer».

C’est ce qu’elle a affirmé dans le point de presse régulier des ministres fédéraux, à Ottawa, mardi.

Le fédéral espère que les mesures de distanciation sociale commenceront à prendre effet cette semaine. Or, selon Mme Freeland, une augmentation des infections est encore prévisible dans les prochains jours.

«Nous devons être prêts pour la réalité: la situation va empirer avant de s’améliorer. C’est la vérité malheureuse», a convenu la ministre des Affaires intergouvernementales.

Sans être «fataliste», le gouvernement se prépare pour le «pire des scénarios», a lancé Mme Freeland.

«C’est notre responsabilité de se tenir prêts pour le pire des scénarios. Et les premiers ministres provinciaux partagent cet avis.» – Chrystia Freeland, députée d’University–Rosedale

Aux dernières nouvelles mardi, les autorités sanitaires canadiennes avaient confirmé près de 8000 cas à travers le pays, dont près de la moitié au Québec.

Augmentation du volume d’équipements

Dans l’éventualité où le «pire scénario» se réalisait, Ottawa aurait l’équipement médical nécessaire, ont martelé les ministres fédéraux, mardi midi.

Si bien que le gouvernement fournit des efforts «de guerre» pour se le procurer, a indiqué le président du Conseil du trésor, Jean-Yves Duclos.

Plus tôt mardi, le premier ministre Justin Trudeau avait confirmé avoir ratifié d’importantes ententes de manufacture et de distribution avec trois entreprises canadiennes.

Au total, près de 61 millions de masques chirurgicaux aboutiront dans le réseau de la santé «cette semaine», maintient Ottawa.

Appel aux tests

Selon l’administratrice en chef de la santé publique du Canada, Theresa Tam, il est encore temps d’améliorer la portée des tests au pays.

«Même si le Canada fait beaucoup de dépistage, nous avons besoin d’en faire plus», a-t-elle avancé.

Selon la Dre Tam, les fonctionnaires fédéraux sont à pied d’oeuvre pour maintenir la distribution de tests «dans toutes les juridictions».

«C’est la clé de la réponse de la santé publique», a-t-elle soutenu.

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