Accusé d’agression sexuelle, le député québécois Harold LeBel opte pour un procès devant jury.
C’est ce qu’ont confirmé mardi les équipes juridiques de l’ex-membre du caucus du Parti québécois (PQ). M. LeBel, qui compte plaider non coupable, était de retour en cour, à Rimouski.
Arrêté l’automne dernier dans sa circonscription, le député avait de nouveau fait une apparition devant la cour le 11 janvier, pour confirmer qu’«en temps opportun», il plaiderait la non culpabilité.
L’homme de 58 ans ne s’est toujours pas présenté au parlement depuis les événements de décembre. Dans les jours suivant son arrestation, il avait fait parvenir une courte déclaration aux médias pour confirmer qu’il «continuera[it] d’exercer sa fonction de député».
L’homme politique ne fait d’ailleurs plus partie de l’équipe péquiste. «Sous le choc» la journée de l’arrestation de son collègue, le chef de la formation, Paul St-Pierre Plamondon, avait vivement dénoncé les actes de violences sexuelles.
M. LeBel en est à son deuxième mandat comme élu de l’Assemblée nationale. Avant son élection en 2014, l’accusé a longtemps milité pour le PQ.
Selon plusieurs médias, les faits reprochés remonteraient à 2017.
D’autres détails suivront.