Une autre courte étape technique a été franchie, vendredi au palais de justice de Québec, dans le dossier de l’agresseur au sabre du soir de l’Halloween. Au terme de la courte comparution, les parties ont convenu de reporter en avril la cause de l’auteur présumé de la tuerie du 31 octobre dans le Vieux-Québec.
Le passage éclair aura permis à l’avocat de la Couronne, Me François Godin, de compléter la divulgation des éléments de preuve de l’enquête policière. Tel qu’indiqué précédemment, il ne restait que les résultats des expertises d’analyse en laboratoire à transmettre à la Défense.
Selon ce dernier, «la balle est désormais dans le camp de Me Pierre Gagnon et de son client». Il leur revient de décider de la suite des procédures.
En ce qui concerne l’examen psychiatrique demandée par la Défense pour évaluer la responsabilité criminelle de l’accusé, Me Godin précise que la partie adverse n’est pas obligée de la présenter. «Ça reste un moyen de défense, ajoute-t-il. Il peut être présenté au cours des plaidoiries, pour orienter le verdict ou le type de peine à imposer.»
Orientation en vue du procès
Rappelons que le prévenu dans cette affaire sordide, qui a ébranlé toute la région de Québec l’automne dernier, est accusé de deux meurtres et de cinq tentatives de meurtre. Les attaques ont eu lieu le soir de l’Halloween, au cours d’une cavale meurtrière dans le Vieux-Québec, qui a tenu les policiers en haleine pendant de longues heures.
Le jeune homme de 24 ans reviendra devant la Cour le vendredi 30 avril, à l’étape de l’orientation pour son procès.