Le Québec rapporte 1282 nouveaux cas de COVID-19 dans le cadre du plus récent bilan de la pandémie, soit une baisse de 32 cas par rapport à la veille. Le nombre d’hospitalisations se chiffre à 501, soit une diminution de deux. Quelque 124 personnes aux soins intensifs, trois de plus que vendredi.
Les travailleurs de la santé ont effectué un total de 36 362 prélèvements le 1er avril. Ils ont également administré quelque 47 194 doses de vaccin dans les 24 dernières heures, pour un total de 1 488 347. Au cumul, 1 992 505 doses ont été reçues.
Le criblage des tests de dépistage a permis de confirmer une hausse de 771 nouveaux cas de variants de la COVID-19 (pour un cumul de 9558 cas).
On déplore également trois nouveaux décès, qui sont survenus entre le 27 mars et le 1er avril.
Resserrement
Rappelons que Québec a imposé, jeudi, une série de resserrements des mesures sanitaires à Québec, Lévis et Gatineau. Ces resserrements seront en place jusqu’au 12 avril.
Le couvre-feu dans ces secteurs débute désormais de nouveau à 20h, au lieu de 21h30. Au même moment, écoles, restaurants et commerces non essentiels ont également été forcés de fermer leurs portes.
De son côté, le collectif COVID-STOP, qui réunit des médecins et des scientifiques engagés dans la recherche afin de freiner la pandémie, a demandé au gouvernement Legault, vendredi, que la décision de renforcer les mesures sanitaires s’appliquent «rapidement et de la même manière dans le Grand Montréal».
La proportion des nouveaux cas de COVID-19 liés aux variants ne cesse d’augmenter a avertit le collectif, dans un communiqué de presse.
«Les variants sont plus contagieux et il faudra un confinement plus long et plus strict […] si nous tardons à les contrer. Plus transmissibles, ils entraînent un risque d’hospitalisation accru et plus d’admissions aux soins intensifs chez les jeunes adultes. Ils ont le potentiel de générer une nouvelle hausse des personnes atteintes du syndrome post-COVID» explique le Dr Amir Khadir, microbiologiste-infectiologue à l’Hôpital Pierre-LeGardeur.
Le regroupement souhaiterait en outre que des «actions musclées» soient prises pour permettre une réouverture sécuritaire de lieux pouvant générer de la transmission tels les gymnases, restaurants, commerces non essentiels et les écoles.
Selon la coordinatrice scientifique de COVID-STOP, la physicienne Nancy Delagrave, il faudrait notamment «planifier d’une part, des dépistages massifs par tests rapides salivaires chez les élèves et les membres du personnel avant le retour en classe. D’autre part, une optimisation de la ventilation dans ces différents établissements».
Le collectif juge que les preuves que le virus se transmet de façon prédominante par l’air partagé dans des lieux clos et mal ventilés sont «accablantes». Une ventilation accrue et des masques plus efficaces et bien ajustés seraient encore plus nécessaires avec l’arrivée des nouveaux variants plus transmissibles, affirme également COVID-STOP.