La menace plane sur les hôpitaux. François Legault craint de nouveau de voir le réseau de la santé engorgé de cas de COVID-19. «La situation risque de s’aggraver», a-t-il averti mardi.
Au Québec, le total des hospitalisations actives a grimpé de 13, dans les dernières 24 heures, pour dépasser les 640. «Quand on regarde ce qui se passe ailleurs, on peut effectivement se demander si c’est ce qui nous attend dans les prochaines semaines», a évoqué le premier ministre, visiblement préoccupé.
Trois régions mettent le gouvernement provincial sur ses gardes: la Capitale-Nationale, l’Outaouais et Chaudière-Appalaches. À Montréal et à Laval, le voyant d’alerte clignote.
«Le nombre de cas est élevé», a remarqué M. Legault en direct de l’Assemblée nationale. La semaine dernière, des médecins intensivistes de la région métropolitaine sonnaient l’alarme: si la vague n’a pas frappé, elle arrive, et rapidement.
Le Québec est passé d’une moyenne mobile de cas quotidiens d’environ 700, à la mi-mars, à 1500 aujourd’hui. La semaine dernière, devant cette situation préoccupante, François Legault fermait coup sur coup plusieurs secteurs de l’économie.
Message du premier ministre aux jeunes
Les hospitalisations augmentent, la présence des jeunes aux soins intensifs aussi. Mardi, en point de presse, le premier ministre a tenu à lancer un message aux jeunes Québécois.
«Ça fait un an qu’on vous dit: soyez solidaires des plus vieux. Mais là, actuellement, c’est votre santé qui est en jeu.» – François Legault, premier ministre du Québec, à propos de la COVID-19
François Legault assure qu’il ne reste plus que quelques semaines d’attente, 73 jours pour être plus précis.
«Le 24 juin, ça demeure la date où on peut espérer commencer à penser à la normalité. On a deux gros mois devant nous», a-t-il indiqué.
Tous les Québécois auront reçu une première dose le 24 juin, continue d’assurer le gouvernement Legault. Or, pour plusieurs, la deuxième dose attendra jusqu’à l’automne.
Le premier ministre maintient que la première dose est assez efficace pour au moins desserrer les mesures à la fin juin. «Vous savez que quand des gens ont une dose, ils sont protégés. C’est certain qu’avec deux doses, ils le sont plus. Puis, ce que je vous dis, ce n’est pas que toutes les mesures tombent le 24 juin au soir», a-t-il lancé.