Dans une entrevue qui sera publiée demain, Steven Guilbeault revient sur son parcours de militant écologiste et de ministre du Patrimoine canadien et de positionne sur un meilleur encadrement des géants du web, les GAFA.
S’il n’est pas «anti-GAFA», le ministre Guilbeault constate qu’il y a eu un certain laisser-aller avec les «Facebook de ce monde». Notamment concernant le sujet épineux de la liberté d’expression et de la montée des discours haineux qui progresse chaque année envers certaines communautés.
«La liberté d’expression c’est une valeur fondamentale de notre démocratie. Mais la protection et le bien-être de nos citoyens et de nos citoyennes aussi, c’est un pilier de notre démocratie. Puis on ne peut pas dire on va juste s’occuper de la liberté d’expression, mais on ne se préoccupe plus de la sécurité et du bien-être de notre population.» – Steven Guilbeault
Pour M. Guilbeault, si on est capable de protéger la liberté d’expression dans un monde physique avec des lois, «pourquoi on pourrait pas faire ça dans le monde virtuel?» questionne-t-il.
Attendu par tous, sauf peut être lui-même, à l’Environnement, le député de Laurier–Sainte-Marie réaffirme qu’il ne s’attendait à rien, mais que c’est bien le bilan environnemental du parti libéral qui l’ont poussé à se lancer en campagne.
«Depuis le début des années 2000 qu’on me demande de me présenter en politique que ce soit au provincial ou au fédéral, presque tous les partis sauf les conservateurs. La seule fois où j’ai dit oui, c’est avec Justin Trudeau.»
Malgré des désaccords sur certains dossiers comme le pipeline Trans Mountain, Steven Guilbeault se retrouve dans «un paquet d’autres affaires» prises par le gouvernement Trudeau dans la lutte aux changements climatiques tiennent à coeur au ministre.
Parmi elles, la volonté des libéraux de mettre un prix sur la pollution, qui reste pour le ministre une des façons les plus efficaces» pour contraindre les provinces et les entreprises à réduire leurs émissions de GES. Une taxe carbone, appuyé récemment par la Cour suprême, qui ne constitue pas pour autant selon lui un permis de polluer: «Le permis de polluer, les entreprises l’ont depuis des décennies», constate-t-il.
Une économie verte prometteuse auquel le ministre croit comme il le démontre dans l’entrevue «C’est pas une croyance, c’est un fait» affirme-t-il : «Pour un dollar investi dans les énergies renouvelables, tu crées deux à trois fois plus d’emplois par dollar investi.
L’entrevue complète avec M.Guilbeault sera diffusée demain sur les différentes plateformes numériques de Métro.