Les infections de COVID-19, les éclosions actives et les hospitalisations continuent d’augmenter au Québec. Les admissions aux soins intensifs, pour leur part, diminuent d’une personne.
Une hausse importante des cas de COVID-19 est enregistrée, avec 3768 nouvelles infections, soit 1032 cas de plus que le chiffre de la veille, et 1755 cas de plus que la semaine dernière.
Les établissements de santé québécois connaissent une augmentation des hospitalisations liées à la COVID-19, avec une hausse de sept personnes (39 entrées et 32 sorties), ce qui donne un total de 312 hospitalisés dans la province. Les soins intensifs enregistrent pour leur part une diminution d’une personne (huit nouvelles entrées et neuf sorties), ce qui amène le total à 62 personnes admises.
Parmi les nouvelles hospitalisations du jour, on dénombre 21 personnes non vaccinées ou ayant reçu une première dose depuis moins de 14 jours et 18 autres personnes considérées comme pleinement vaccinées.
Les nouveaux cas se divisent entre 1288 non-vaccinés, 124 primovaccinés et 2356 personnes doublement vaccinées.
Sept décès supplémentaires au Québec
Le Québec recense sept nouveaux décès dans les dernières 24 heures. Le bilan humain de la pandémie de COVID-19 au Québec passe à 11 634 décès.
Les éclosions actives augmentent et affichent le chiffre de 1307 pour la date du 16 décembre.
Le taux de reproduction effectif (Rt) reste à 1,24, témoignant d’une circulation accrue du virus dans la population. Ce sont 478 246 personnes qui ont été infectées au Québec depuis le début de la pandémie.
Les prélèvements à la date du 15 décembre s’élèvent à 46 830 tests réalisés.
Augmentation exponentielle possible des cas selon l’INSPQ
Selon les projections de l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) et le Groupe de recherche en modélisation mathématique et en économie de la santé liée aux maladies infectieuses de l’Université Laval, les cas augmenteront de façon exponentielle s’il s’avère que le variant Omicron est beaucoup plus transmissible que le variant Delta.
Les données concernant Omicron restent pour l’instant très incertaines et limitées. Malgré tout, les projections tiennent compte de variables tangibles, comme l’augmentation des cas depuis quelques semaines, les contacts sociaux associés aux fêtes, la couverture vaccinale des Québécois et la diminution progressive de la protection vaccinale des doublement vaccinés vis-à-vis les infections non sévères de la COVID-19.
«Les données actuelles suggèrent qu’Omicron présente une combinaison de transmissibilité accrue et d’échappement vaccinal, mais serait moins sévère en termes de risque d’hospitalisation et de décès par cas.» prévient le Dr Éric Litvak, vice-président associé aux affaires scientifiques à l’INSPQ dans une communiqué. Selon lui, la situation est très préoccupante.
«Tel que les projections le montrent, cette combinaison de caractéristiques demeure très problématique, car elle peut mener à une flambée des cas et à une augmentation importante des hospitalisations.» ajoute-t-il.