Les bénéfices nets d’Hydro-Québec pour les trois premiers trimestres de 2022 ont atteint 3,6 milliards de dollars, soit 1,1 milliard de plus que pour la même période l’an dernier, dépassant ainsi les profits de la société d’état pour l’ensemble de 2021.
Les ventes d’électricité au Québec et en dehors de la province ont également augmenté comparativement aux trois premiers trimestres de 2021, engendrant des revenus supplémentaires de 848 M$ et de 891 M$ respectivement.
Ces revenus supplémentaires s’expliquent au Québec par un mois de janvier particulièrement froid ainsi qu’une hausse de la consommation en énergie dans la plupart des secteurs. Hors Québec, c’est plutôt l’augmentation des prix du marché qui est à l’origine de cette hausse des revenus. Le volume d’exportation est demeuré stable par rapport aux trois premiers trimestres de 2021.
«La flambée des prix sur les marchés de l’énergie, que nous observons depuis plusieurs mois déjà, a continué de jouer en notre faveur au troisième trimestre, indique le vice-président exécutif d’Hydro-Québec, Jean-Hugues Lafleur, par voie de communiqué. Le maintien d’un niveau élevé d’exportations d’électricité vers les marchés voisins, conjugué aux besoins grandissants de la clientèle québécoise, a d’ailleurs porté le volume total des ventes sur l’ensemble de nos marchés à un nouveau sommet après trois trimestres.»
Hydro-Québec a d’ailleurs procédé à la mise en service en septembre du dernier groupe-turbine de son complexe de la Romaine-4, rendant ainsi cette centrale pleinement opérationnelle. L’électricité produite par celle-ci «permettra de répondre aux besoins énergétiques du Québec pendant plusieurs décennies et d’exporter de l’énergie fiable, propre et renouvelable vers les marchés hors Québec», selon la société d’État.