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Agression de Catherine Fournier: PSPP assure qu’il «n’avait pas d’information fiable»

Catherine Fournier

Catherine Fournier

En point de presse, le chef du Parti québécois, Paul St-Pierre Plamondon, a dit ne pas avoir eu «d’information fiable» à propos de l’agression sexuelle commise par le député Harold LeBel sur Catherine Fournier, des événements «antérieurs à [son] entrée en fonction». Le chef du troisième groupe d’opposition a dit avoir voulu faire confiance au système judiciaire même si celui-ci est «imparfait».

À plusieurs reprises, M. Plamondon a réfuté avoir eu connaissance des faits. Il a reconnu l’existence de «ouï-dire» autour des allégations, évoquant des «points de vue contradictoires» au sein même du parti. Ce dernier a également insisté sur le fait que l’agression s’était «déroulée dans un lieu privé à l’extérieur du cadre du travail». Précisons que Catherine Fournier participait à une tournée régionale du PQ dans le comté de M. LeBel.

[Dans le parti], personne n’avait de connaissance personnelle ni fiable de ces événements-là.

Paul St-Pierre Plamondon, chef du Parti québécois

Le chef péquiste a précisé n’avoir jamais parlé à Mme Fournier ou M. LeBel après l’arrestation de ce dernier. «Est-ce que c’est le rôle du politicien de faire du “commentariat”?», a-t-il dit alors qu’il était questionné sur le «côté humain» de l’affaire.

«Si j’ai quelque chose à dire à la victime aujourd’hui, au terme de ce procès qui sans aucun doute a dû être douloureux et difficile: j’espère que le fait que justice ait été rendue et que le système ait fait son travail lui donnera une paix intérieure, lui permettra de tourner la page», a déclaré PSPP.

De nombreux soutiens pour Catherine Fournier

Les messages de soutien à l’endroit de Catherine Fournier s’enchaînent après la révélation de son identité comme victime de l’agression sexuelle de la part de l’ex-député Harold LeBel. Sur Twitter, le premier ministre du Québec, François Legault, a salué «le courage de Catherine Fournier». «Un bel exemple de détermination. Tu peux être fière. C’est important que les victimes sachent qu’elles peuvent dénoncer», a-t-il écrit.

«Je salue Catherine Fournier pour son courage. J’encourage toutes les femmes victimes d’agressions ou d’abus à faire comme elle. Peu importe le contexte, c’est tolérance zéro. C’est en dénonçant qu’on va y arriver», a gazouillé la critique libérale en matière de condition féminine, Brigitte Garceau.

La mairesse de Longueuil a dit vouloir partager son expérience dans le système de justice en participant à un documentaire

Rappelons que l’ordonnance de non-publication qui protégeait l’identité de la victime d’Harold LeBel a été levée mardi matin. L’ancien député péquiste a été reconnu coupable d’agression sexuelle en novembre dernier. Harold LeBel a écopé de huit mois de prison. Le mois dernier, il a obtenu une permission de sortie préparatoire à sa libération conditionnelle, fixée au 16 avril.

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