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Les consommateurs québécois sont moins confiants

Bien que le niveau de confiance des consommateurs québécois ait diminué cette année par rapport au même moment l’année dernière, ce sont les Montréalais qui se distinguent, étant les plus optimistes.

«Le sentiment d’insécurité est un peu plus grand au Québec en 2013», confirme le PDG du Conseil québécois du commerce de détail (CQCD), Léopold Turgeon, lors du dépôt mardi, du plus récent coup de sonde du Groupe Altus pour le compte du CQCD.

L’indice chiffré à 93, soit 7 points sous le seuil d’équilibre de 100, signifie qu’il y a un peu plus de pessimistes que d’optimistes à travers le Québec.

«Compte tenu du contexte économique, ce n’est pas une mauvaise nouvelle. Aux États-Unis, l’indice tourne autour de 77», indique M. Turgeon. La construction, la Commission Charbonneau ou d’autres facteurs peuvent avoir joué un petit rôle, selon lui.

L’indice conjugue la perception des consommateurs par rapport à l’économie de leur ménage et celle du Québec et leurs intentions d’achats importants au cours des six prochains mois.

Ce sont les jeunes avec une scolarité universitaire et les ménages avec un revenu de plus de 80 000$ qui sont les plus optimistes. Les consommateurs de Montréal (98,5) et de Québec (97,9) sont les plus proches du seuil d’équilibre alors que certaines régions s’en éloignent (82,8). Depuis 2003, le taux le plus bas a été de 81.

«Cela s’explique par un taux de chômage plus élevé dans certaines régions», précise le directeur du Groupe Altus, Jean-François Grenier.

Les deux tiers des répondants ont par ailleurs indiqué croire que leur salaire va augmenter moins rapidement que le coût des produits.

Gros achats
Près d’un Québécois sur deux (48%) ne croit pas qu’il s’agisse d’un moment opportun pour faire des achats importants, comme une auto ou de gros électroménagers. D’ailleurs, huit personnes sur dix ne prévoient pas faire ce type d’achat.

Cette année encore, les Québécois ont l’intention de dépenser davantage seulement sur les produits de mode: les chaussures et les vêtements. Les consommateurs ont moins l’intention d’acheter des jouets, des articles de plein air ou pour des repas au restaurant.

Le sondage téléphonique, qui permet aux commerçants de s’ajuster pour les six prochains mois, a été réalisé auprès de 1000 personnes. Sa marge d’erreur est de 3,2%, 19 fois sur 20.

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