À table

Le suicide au Québec en chiffres

Plus de 1 100 personnes se sont enlevées la vie au Québec, en 2011, selon les dernières données provisoires publiées par l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ), la semaine dernière.

Même si ces statistiques démontrent que la baisse du taux de suicide amorcée au début des années 2000 se poursuit, le ministre de la Santé, Réjean Hébert, refuse d’abdiquer. «Il ne faut surtout pas relâcher nos efforts en ce domaine», a-t-il fait savoir, dimanche, alors que s’amorçait la 24e Semaine nationale de prévention du suicide. Il a tenu à rappeler la série de mesures déjà en vigueur, dont la ligne d’aide 1-866-APPELLE.

En chiffres

Le suicide par région
Entre 2009 et 2011, quatre régions affichaient un taux de suicide significativement plus élevé que le reste du Québec (taux par 100 000 personnes) : Côte-Nord (18,9), Abitibi-Témiscamingue (19,2), Mauricie et Centre-du-Québec (16,7), Chaudière-Appalaches (18,0). Les régions de Montréal (11,8), Laval (11,2) et de la Montérégie (12,5) présentaient un taux inférieur au reste du Québec.

«Construire une société plus solidaire, inclusive et soucieuse des gens vulnérables est un moyen d’agir pour prévenir le suicide. Multiplier les liens entre les individus, les occasions de se connaître et de s’entraider, aussi», explique Laure Waridel, éco-sociologue et porte-parole de la 24e Semaine de prévention du suicide.

«Au-delà des moyens mis en œuvre par notre réseau et par ses partenaires, chacun peut faire sa part pour contrer ce phénomène, notamment en se montrant attentif aux signes de détresse dans son entourage personnel ou professionnel et en incitant les personnes à risque à demander de l’aide», Réjean Hébert, ministre de la santé.

Source: Données de l’Institut national de santé publique du Québec

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