MONTRÉAL – Un sondage conclut qu’un grand nombre de Québécois devront travailler le jour de Noël et le Premier de l’an puisque les entreprises sont nombreuses à devoir poursuivre leurs activités.
La consultation réalisée pour l’Ordre des conseillers en ressources humaines agréés auprès de ses membres précise qu’une organisation québécoise sur quatre demande à ses travailleurs, en tout ou en partie, de travailler ou d’être sur appel les 25 décembre et 1er janvier.
La recherche énumère certains des secteurs d’activités les plus touchés par cette obligation: les éleveurs de bétail et agriculteurs, le personnel des cinémas, salles de spectacle, stations de ski et des parcs, le personnel responsable de l’organisation d’événements, celui du commerce de détail, des services d’hébergement, de restauration et de débits de boisson.
Il en est de même, notamment pour le personnel des entreprises de télécommunication, les concierges d’immeubles, le personnel des entreprises de déneigement, les pompiers, le personnel de sécurité et les policiers, celui des soins de santé et d’assistance sociale et le personnel en transport.
Le sondage ajoute qu’une entreprise sur 5 détermine qui sera en poste en fonction de l’ancienneté des travailleurs alors que 14 pour cent des employeurs font appel au volontariat.
Selon la Loi sur les normes du travail, la majorité des salariés du Québec ont droit à un congé payé le 25 décembre et le 1er janvier. Ceux qui doivent travailler à l’occasion de l’une ou l’autre de ces journées ont droit à une indemnité ou à un congé compensatoire pris dans les 3 semaines précédant ou suivant le jour férié, au choix de l’employeur.
La collecte de données s’est déroulée en ligne du 27 novembre au 7 décembre derniers. Au total, 145 professionnels de la gestion des ressources humaines et des relations industrielles y ont répondu. Puisqu’il s’agit d’un sondage internet, le calcul d’une marge d’erreur ne s’applique pas.