À table

Le milieu du travail dans la mire de la semaine de la prévention du suicide

Rédaction - La Presse Canadienne

MONTRÉAL — L’Association québécoise de prévention du suicide (AQPS) demande aux gestionnaires et travailleurs du Québec de s’impliquer davantage dans la lutte contre le suicide afin de mieux cibler la population la plus vulnérable.

Les hommes de 35 à 64 ans forment le groupe le susceptible de poser ce geste, donc ils peuvent être rejoints au travail, a expliqué l’AQPS dans un communiqué. Selon les statistiques de 2013, trois personnes se suicident chaque jour au Québec.

Jérôme Gaudreault, directeur de l’AQPS, note que “les collègues peuvent devenir un filet de sécurité” pour ces employés qui éprouvent des difficultés.

M. Gaudreault rappelle que 35 à 45 pour cent des absences au travail sont motivées par des problèmes de santé mentale, et que 90 pour cent des gens qui mettent fin à leurs jours sont aux prises avec des troubles mentaux.

La présidente de l’Ordre des psychologues du Québec, Christine Grou, constate d’ailleurs que la santé mentale reste un “tabou” alors que le milieu du travail “peut exercer une grande influence pour convaincre quelqu’un d’aller consulter un psychologue”.

Pour sa semaine de la prévention du suicide, qui se tiendra du 31 janvier au 6 février, l’AQPS s’est associée avec l’Ordre des psychologues du Québec et l’entreprise Cascades.

“La prévention du suicide, c’est la responsabilité de chacun d’entre nous et je souhaite que mes pairs soient attentifs à ce message et qu’ils en parlent autour d’eux”, a déclaré Alain Lemaire, cofondateur et président exécutif du conseil d’administration de Cascades.

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