Les membres de la Fédération autonome de l’enseignement (FAE) ont approuvé l’entente de principe conclue avec le gouvernement le 9 mars.
Sur les 8 syndicats que représente la FAE, 5 ont accepté l’offre, ce qui représente quelque 70% des 34 000 membres.
Le président de la FAE, Sylvain Mallette, a fait état de «débats vifs» lors des assemblées générales des syndicats membres et d’une certaine «insatisfaction des membres». Par contre, il a mis de l’avant quelques avancées obtenues par la FAE, dont l’ajout de 250 postes en éducation aux adultes et la réduction d’un élève par classe de maternelle pour les enfants de 4 et 5 ans.
Sur la question salariale, l’entente conclue entre la FAE et le gouvernement est identique à celle que ce dernier a conclu avec le Front commun en fin d’année. M. Mallette croit que l’entente ne corrige pas «l’appauvrissement» des professeurs.
«L’entente de permet pas d’effectuer un rattrapage salarial et confirme l’appauvrissement des professeurs», a-t-il déclaré en point de presse.
Le président a aussi décrié l’intransigeance du gouvernement dans ce dossier.
«Le gouvernement avait son plan de match, son cadre financier, et il n’a rien changé. On était face à une mobilisation sans précédent dans la population, et il n’a pas bougé. Le mouvement syndical doit se poser des questions», a-t-il admis.
Plus de détails à suivre.