Culture

La grande Catherine

Les Rita Mitsouko ont peut-être perdu leur guitariste l’an dernier, mais on n’y voyait que du feu hier soir au Métropolis. Pour le dernier concert de l’ultime tournée du groupe, Catherine Ringer a mis les bouchées doubles. La chanteuse française a tout donné, multipliant les pirouettes vocales et les déhanchements énergiques.

C’est sans musique et sous un tonnerre d’applaudissements que la diva a fait éruption sur scène. Entourée de quatre musiciens, elle a ouvert sa prestation avec  L’Ami ennemi, tiré du dernier album du duo Variéty, paru au printemps 2007.

Si la foule se faisait polie et respectueuse sur les titres moins connus de la formation, elle n’hésitait pas à montrer son enthousiasme débordant sur les grands succès. Jouée après cinq pièces plus ou moins obscures, C’est comme ça a eu l’effet d’une bombe. Le tube a non seulement ranimé une foule qui ne demandait qu’à s’énerver, mais il a aussi permis à Mademoi-selle Ringer d’exploiter son côté théâtral. Entre deux dramatiques envolées vocales, et quelques pas de danse à l’emporte-pièce, la star a montré que les années n’avaient en rien entaché sa réputation de bête de scène. Affichant la même fougue qu’à ses débuts, la charismatique chanteuse donnait parfois l’impression de sortir tout droit d’une bande dessinée tellement sa gestuelle était éclatée.

Au moment de mettre sous presse, on attendait encore les Marcia Baila, Andy, Y’a d’la haine et autres incontournables. Car même si elle se plaît à revisiter le passé, Catherine Ringer préfère regarder en avant. On attend donc la suite avec impatience.

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