Chaque semaine, Métro pose quelques questions à un auteur.
Marc-André Moutquin a étudié les arts, les lettres et les langues avant de devenir infirmier praticien spécialisé à l’hôpital Pierre Legardeur. En 2008, son nom figurait parmi les finalistes du prix Anne-Hébert pour son premier roman, No code. En 2009, il a publié Inch’Allah.
Entre l’aurore et la nuit, son troisième roman, se passe dans un village du Nunavik et aborde les questions de la violence et de la nécessité de la prévenir.
Que lisez vous en ce moment?
Je lis Le rapport de Brodeck de Philippe Claudel.
Qui sont vos trois auteurs incontournables?
Louis-Ferdinand Céline, Roman Gary et Andrei Makine.
Qu’est-ce qui vous a amené à l’écriture?
Je pense que c’est l’amour des livres.
Chaque écrivain a des routines d’écriture qui lui sont propres, quelles sont les vôtres?
Je me balade souvent avec un carnet pour pouvoir prendre des notes un peu n’importe où.
En tant qu’auteur, quelle est votre plus grande peur?
J’ai peur que ce que j’écris soit mal interprété.
Quelle est votre expression ou citation favorite?
Je pense que c’est celle de Che Guevara : «Soyons réalistes, exigeons l’impossible.»
Quel livre auriez-vous aimez écrire?
La promesse de l’aube de Romain Gary.
Quel est votre pire défaut?
Mon tic d’auteur c’est d’utiliser souvent la même formulation, la même tournure de phrase.
De quoi êtes-vous le plus fier en tant qu’auteur?
Ce qui me rend le plus fier c’est d’avoir été publié et d’être rendu à mon troisième roman.
Que préférez-vous dans l’écriture? Qu’aimez-vous le moins?
Je pense que ce que j’aime particulièrement dans l’écriture c’est de me surprendre moi-même et aussi d’avoir ma propre tribune pour m’exprimer. Ce que j’aime vraiment moins, c’est la recorrection!
Entre l’aurore et la nuit
Guy Saint-Jean éditeur
