Octobre est un prétexte idéal afin de replonger dans l’épouvante à quelques semaines de l’Halloween et de la récolte annuelle d’une dose suffisante de sucre pour alimenter une classe de première année en énergie pour des décennies.
Au cinéma, une suite au mythique film Halloween de John Carpenter sera dévoilée sous peu et des services de diffusion comme Netflix vont vous offrir des listes spéciales pour le mois de l’épouvante. Mais, si vous êtes un amateur de films d’horreur, vous avez sûrement remarqué que l’offre est plutôt mince en ligne. On a vite fait le tour et c’est embêtant quand on se cherche une petite frousse nocturne.
Vous ne le savez peut-être pas, mais il y a une solution à ce problème : Shudder.
La plateforme de diffusion, lancée il y a quelques années par la chaîne câblée AMC aux États-Unis, est entièrement consacrée à l’horreur et à l’épouvante et malgré sa présence depuis 2016 au Canada, elle est encore très méconnue.
Shudder ne propose pas un catalogue aussi profond que celui de Netflix, évidemment, mais à 5$ par mois les amateurs pourront dénicher des petites perles moins connues et même quelques exclusivités. Ainsi, des classiques comme Sleepaway Camp ou la série Phantasm vont côtoyer des films plus récents ainsi que des séries télé exclusives au service. Vous ne trouverez pas les gros canons, malheureusement, mais Shudder sera votre boutique spécialisée pour faire de belles découvertes. Surtout qu’à ce prix, l’abonnement devient l’équivalent d’une location au défunt club vidéo du coin, alors le risque est minime.
Il y en a définitivement pour tous les goûts et si vous ne savez pas quoi choisir, il y a une chaîne en continue nommée Shudder TV qui présente des films du catalogue comme une chaîne télé traditionnelle sur le câble, vous donnant ainsi une sélection sans trop vous casser la tête qui pourrait vous surprendre.
Dans un futur rapproché, les services de diffusion seront très nombreux et avoir une niche claire sera vite une nécessité pour se démarquer du lot. Shudder réussi bien ce défi et l’essayer c’est l’adopter, du moins le temps d’une bonne frousse bien sucrée.