Né à Verdun en 1971, Patrick Brisebois est l’auteur de quatre romans et d’un recueil de poèmes. Il vit en Mauricie.
La version revue de Chant pour enfants morts que propose l’auteur évoque à la fois l’imaginaire des pulps à la Weird Tales et celui des Kaidan, les histoires de Bukowski et le Black Hole de Charles Burns. Ce roman crée un monde d’une étrange beauté, parce que douloureusement réel malgré tout.
Quel est votre livre de chevet en ce moment?
Il y en a deux. Les Derniers et les Premiers, du philosophe Olaf Stapledon. qui relate l’histoire de l’humanité dans des millions d’années. Et je lis également une anthologie de la poésie grecque.
Que faites-vous quand vous n’écrivez pas?
Je lis un peu comme tout le monde, je regarde beaucoup de films, des séries télé comme Ergo Proxy ou je joue à des jeux vidéo. Et dès fois je fréquente les réseaux sociaux.
Qui sont vos auteurs étrangers incontournables?
Il y en a beaucoup. Mais si le feu prend chez moi, et que je dois en sauver un seul ça serait Philip K. Dick et sa Trilogie divine. Si je peux en rajouter d’autres il y aurai David Goodis et ses romans noir et William Irish.
Qui sont vos auteurs québécois et canadiens incontournables?
Je ne veux pas faire de jaloux. (Rires) Mais j’aime particulièrement Anne Hébert. Et dernièrement Roger Desroches, avec Le nouveau temps du verbe être. Ce sont des poèmes qui se lisent comme des incantations et je les ai lus au moins trois fois.
Quel est le livre que vous avez le plus aimé?
Je ne sais pas trop quoi répondre il y en a beaucoup… Les Enfants du Sabbat d’Anne Hébert.
Qu’est-ce qui vous a donné envie d’écrire?
Jeune, j’admirai les écrivains, je me disais que ça pouvait être l’fun de faire ça plus tard. Ça m’a pris du temps. Et entre temps je me suis essayé à la bande dessinée, j’ai même étudié en histoire. Finalement j’ai penché pour l’écriture et j’ai fini par publier.
Vous glissez-vous dans la peau de vos personnages?
Dans mes premiers textes oui mais depuis, j’ai pris une certaine distance par rapport à mes personnages.
Quelles sont vos routines d’écriture?
Il y en a qui se lèvent tôt, d’autres plus tard. Mais, moi, je n’en ai pas. C’est quand ça me tente. Avant, je l’avoue, j’écrivais en buvant. Mais ça donne de très mauvais résultats, donc je fais ça à jeun et j’essaye d’avoir bien mangé.