Chaque semaine, Métro pose quelques questions à un auteur.
Chroniqueur, scénariste, critique, journaliste, Georges-Hébert Germain a publié plusieurs romans, essais et biographies. Avec Jadis, si je me souviens bien est son 20e ouvrage.
Sous forme de témoignage et à la faveur d’anedoctes, l’auteur visite son enfance pour constater à quel point les choses et lui-même ont changé.
Que lisez vous en ce moment?
Le calepin d’Érasme de Jean Paré. Et un roman gothique de 1844, La fille du brigand d’Eugène L’Écuyer
Qui sont vos trois auteurs préférés?
Le fabuleux fabuliste Jean de La Fontaine, le Suisse Nicolas Bouvier, le Québécois Jean O’Neil.
Qu’est-ce qui vous a amené à l’écriture?
La lecture, dont ma mère m’a donné le goût. Et une maîtresse d’école à qui j’écrivais des lettres d’amour.
Chaque écrivain a des routines d’écritures qui lui sont propres, quelles sont les vôtres?
Où que je sois, je travaille tous les matins, y compris le dimanche. Parfois l’après-midi. Jamais le soir.
En tant qu’auteur, quelle est votre plus grande peur?
Que mon éditeur n’aime pas le texte que je lui remets. J’ai toujours peur quand je commence une rédaction, même celle d’un court papier pour un magazine ou un journal.
Quelle est votre expression ou citation favorite?
Quand Terminator dit : «I’ll be back.»
Quel livre auriez-vous aimez écrire?
On the Road de Jack Kerouac, Histoire de Pi de Yan Martel, Anima de Wajdi Mouawad.
Quel est votre pire défaut?
Ne pas savoir dire non. Et accepter parfois (mais de moins en moins souvent heureusement) d’écrire sur des sujets que je n’ai pas envie de connaître.
De quoi êtes-vous le plus fier en tant qu’auteur?
Toujours du dernier texte que j’ai écrit.
Que préférez-vous dans l’écriture? Qu’aimez-vous le moins?
J’aime le chaos, le taponnage du début. Et la dernière étape de la rédaction, le fignolage. Entre les deux, il y a toujours un passage difficile où j’ai l’impression de patauger dans la gadoue.
Jadis, si je me souviens bien…
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