Chaque semaine, Métro pose quelques questions à un auteur.
Sylvain Hotte est l’auteur de la série fantastique jeunesse primée Darhan. Le Montréalais d’origine a aussi publié un conte fantastique, Le chagrin des étoiles, et une trilogie intitulée Aréna. Dans Terre à bois, Alain, un rédacteur publicitaire trentenaire, devient propriétaire d’une montagne et se retrouve malgré lui mêlé à une lutte sans merci entre un vieux fou et un maire, qui règne en maître incontesté sur son village.
Que lisez-vous en ce moment?
La maison traditionnelle au Québec, de Michel Lessard.
Qui sont vos trois auteurs préférés?
Trois auteurs qui m’ont fortement influencé alors que j’étais un tout jeune écrivain : Jack London, John Fante et Henry Miller.
Qu’est-ce qui vous a amené à l’écriture?
L’ennui, la peur, le désir.
Chaque écrivain a des routines d’écriture qui lui sont propres, quelles sont les vôtres?
J’aime écrire tôt le matin.
En tant qu’auteur, quelle est votre plus grande peur?
Ne plus savoir m’assoir à mon bureau pour écrire quelques lignes.
Quel livre auriez-vous aimez écrire?
Tout bêtement, ceux que j’ai aimé.
Quel est votre pire défaut en tant qu’auteur?
Être tout plein d’autres choses qu’un auteur.
De quoi êtes-vous le plus fier?
Être un auteur, malgré tout.
Que préférez-vous dans l’écriture? Qu’aimez-vous le moins?
J’aime l’abandon, je déteste les angoisses qui suivent nécessairement. Quand j’écris, j’avance sur un fil bien mince. Je ne sais jamais de quel côté je vais basculer. C’est sans doute ça que j’aime, aussi.
Les Éditions de la Goélette
