Culture

Florence K à fleur de peau

Florence K offrira demain, en première montréalaise, le spectacle axé sur son dernier album, I’m Leaving You, un premier disque avec la maison de disques Universal.

Après The Man I Love, le spectacle présenté avec sa mère Natalie Choquette en 2011, c’est cette fois sa rentrée montréalaise que fera Florence K dans le cadre de Mont­réal en lumière.

Une soirée qui devrait être «haute en émotions», prévient la principale intéressée, «parce que l’album l’est». «On présente I’m Leaving You dans toute son entité, sa beauté, sa musique, décrit Florence K. C’est un album et un spectacle construits autour de l’amour. On est huit sur scène, je suis au piano, et c’est un show qui est très organique, très vivant, à l’image du disque qu’on a enregistré tout le monde ensemble. Je n’ai d’ailleurs pas de programmation, ça va être un vrai bon vieux show.»

I’m Leaving You, on le sait, a été le fruit d’une période difficile dans la vie de Florence K. On aurait pu croire que de revisiter sur scène ces chansons qui ont été pour elle une forme de thérapie serait difficile, mais elle assure au contraire avoir hâte de fouler les planches du Métropolis: «Je l’aime beaucoup, ce disque-là, parce qu’il représente un gros tournant dans ma vie professionnelle et personnelle, fait-elle valoir. Et ce sont des choses que j’ai écrites après une période que j’ai vécue il y a deux ans et demi. Je suis passée à autre chose dans ma vie. Par contre, de les revivre, c’est comme du théâtre, du cinéma. Je me mets à fond dedans. J’aime ça les chanter, les jouer, je pense que ce sont de belles musiques, ce sont des pièces qui se font bien sur scène, qui se jouent bien au piano.»

Ce tournant professionnel que la chanteuse évoque, c’est bien sûr la signature de son contrat avec Universal, qui a fait en sorte qu’elle est allée enregistrer ce cinquième disque aux États-Unis, avec le renommé producteur Larry Klein. «Le fait de travailler avec quelqu’un qui avait une autre vision, une autre expérience, c’est un peu comme quand j’avais travaillé à La Havane avec un réalisateur argentin [pour le CD de Noël Havana Angels], ça nous transporte ailleurs.»

Et pour ce disque qui prend un virage plus pop, l’artiste et ses collaborateurs ont majoritairement écrit en anglais, à l’exception d’une ou deux pièces en français et en espagnol («le disque a été écrit avec des Américains qui ne comprennent que l’anglais, on ne va pas les martyriser et les forcer à écrire dans une langue qu’ils ne parlent et ne comprennent pas», fait-elle valoir). «Et on a écrit le disque dans le but qu’il soit un peu plus accessible, ajoute la chanteuse. Je pense que le travail qui est intéressant avec I’m Leaving You, c’est que je sens vraiment que les portes s’ouvrent au Canada anglais – surtout depuis ma nomination aux Junos – et aux États-Unis aussi. Ça se concrétise et j’en suis très heureuse.»

Toujours l’amour
Les chansons du disque I’m Leaving You parlent d’amour, de rupture, et sont donc à la fois personnelles et universelles, croit Florence K. «Je me dévoile plus sur ce disque que sur les précédents, c’est vrai, dit-elle.  L’amour, c’est un sujet inépuisable, l’amour, c’est ce qui nous définit, nous l’espèce humaine, l’amour sous toutes ses formes. J’aime faire les choses avec amour, j’aime les gens que j’aime, j’aime mon métier, j’aime la musique. J’ai aimé, j’ai été aimée, je n’ai plus aimé, je n’ai plus été aimée, là j’aime… C’est le moteur de tout! Donc autant en parler.»

Florence K à Montréal en lumière
Au Métropolis
Samedi à 20 h

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