Avec la désagréable impression de vivre une 72e élection en autant de mois, la redondance est vite au rendez-vous.
Dans ma télé, dans les journaux, dans les conversations sur les réseaux sociaux, bref, partout où mes yeux s’attardent.
Une redondance alimentée par la politique, c’est souvent encore plus redondant qu’une redondance alimentée par la répétition. Va savoir pourquoi, mais c’est lourd. Très lourd.
Une copie, d’une copie, d’une copie.
Heureusement, Jean-René Dufort est là avec l’équipe d’Infoman. Ils désamorcent le gris pâle uniforme des élections et y ajoutent une dose nécessaire de couleurs, de variété et d’esprit.
Une copie couleur, enfin, comme une petite révolution au royaume de la langue de bois et des promesses creuses.
À sa première émission de l’édition actuelle du Québec en élection, Dufort a réussi le tour de force de rendre le-PKP sympathique. Ce n’est pas rien compte tenu du fait que dans la tête de plusieurs Québécois, Péladeau fils doit camoufler les cornes sur son front au quotidien afin de ne pas dissimuler sa véritable identité.
Dufort, toujours sur son propre rythme, était à deux doigts de se faire payer une poutine par l’homme derrière les trois lettres. C’était, sans exagération, de l’excellente télévision.
C’est assez simple, dans ma maison, les élections 2014 ne sont pas les bienvenues … sauf pour Infoman. Tout le reste, c’est des restants de l’an passé, qui était déjà des restants de la veille, qui était déjà des restants du réveillon. Bref, vous voyez le genre.
Une copie, d’une copie, d’une copie.
Merci Jean-René, juste merci.
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BONUS : Le ridicule ne tue visiblement pas, parlez-en à nos politiciens.