Culture

3 films du FIFEM qui célèbrent l’espoir

Le Festival international du film pour enfants de Montréal (FIFEM) bat son plein pendant encore quelques jours. La rétrospective sur Hayao Miyazaki n’est pas encore terminée, le magistral Conte de la princesse Kaguya est sur le point d’être présenté et le sympathique Terre des ours est diffusé encore et encore. Les films intéressants ne manquent pas dans cette 18e édition, surtout ceux qui parlent de la perte et de la nécessité de se battre pour ce qui nous tient à cœur. Métro a pu voir trois œuvres qui mettent en valeur la résilience et l’espoir.


L’incroyable T.I.M.

Rappelant l’inoubliable Iron Giant et même le récemment oscarisé Nouveaux héros 6, L’incroyable T.I.M., de Rolf Van Eijk, est le doux récit des aventures d’un garçon de 11 ans qui part sur la route avec son vieux robot défectueux, à la recherche de pièces pour le réparer. Sa quête (d’une mère, d’amis…) le plonge dans un univers futuriste joyeusement rétro, jusqu’à une conclusion bouleversante qui soutirera des larmes aux petits comme aux grands.
Vendredi à 10h30 au Cinéma Beaubien


The Stressful Adventures of Boxhead and Roundhead

Sur une note un peu plus grinçante, voici l’adaptation en long métrage des populaires essais The Stressful Adventures of Boxhead and Roundhead, d’Elliot Cowan. Ce conte animé racontant l’histoire de deux camarades qui doivent affronter la grosse ville sale et décadente afin de sauver leur maison jette un regard sur la marginalité à l’aide d’un humour noir tordu, parfois même désespéré. Ce que ça peut faire du bien, voir des productions différentes pour toute la famille!
Vendredi à 14h et dimanche à 16h au Cinéma du Parc


Le royaume

Fraîchement présenté au Festival de Berlin, Le royaume, de Brian Perkins, pourrait ressembler au superbe Nobody Knows, d’Hirokazu Kore-eda, qui serait revu et corrigé par Apichatpong Weerasethakul (lauréat de la Palme d’Or pour Oncle Boonmee). Devant le départ de leur maître bouddhiste, quatre jeunes orphelins, apprentis moines, doivent trouver leur chemin dans le monde des adultes. À l’extérieur de leur monastère, il y a une Birmanie plongée dans le chaos de la guerre et une forêt mystique aux mille secrets. Lent, dépouillé, invitant au recueillement et à la réflexion, ce drame silencieux interprété par d’épatants comédiens non professionnels ensorcelle, fascine et hypnotise tout à la fois. Un premier film qui sort sans contredit des sentiers battus.
Jeudi à 12h40 au Cinéma Beaubien

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