Selon lui, aucun avion n’a foncé dans les tours jumelles, la tuerie de Charlie Hebdo était le complot de banquiers new-yorkais et Oswald n’avait rien à voir dans l’assassinat de Kennedy. Il contacte souvent les journalistes pour le leur dire. Cette fois, c’est nous qui l’avons contacté.
Vous vous présentez comme un détecteur d’intox. C’est quoi de l’intox?
C’est quand quelqu’un tente de faire passer un événement pour ce qu’il n’est pas, pour faire diversion, faire peur ou mettre la population en état d’hypnose.
D’où vous vient votre expertise pour la déceler?
Il y a toutes sortes de formations pour traquer l’intox. Ça peut passer par des connaissances en relations internationales. Moi, je suis ingénieur forestier de formation et je me sers de mes connaissances scientifiques, en chimie et en physique, pour détecter ce qui ne va pas dans l’histoire officielle. Par exemple, le 11 septembre, il manque 800°C pour que les tours tombent!
Mais des gens ont quand même vu des avions rentrer dans les tours, nous avons des témoignages vidéo…
Ils se sont arrangés pour que seulement des gens de leur bord puissent filmer la scène et l’arrangent avec des effets spéciaux. Tous les cellulaires étaient barrés. Je ne sais pas comment ils sont arrivés à faire ça.
Et les gens qui disent avoir perdu des proches?
Ce sont des «crisis actors». Par exemple, la copine du soldat présumément tué à Ottawa, c’est une comédienne.
Les journalistes se soumettent à un processus de vérification des faits. Vous, comment vérifiez-vous ce que vous avancez?
J’ai plusieurs outils, comme la clef dichotomique, un processus de décision qui part du général au particulier et qui permet de simplifier les questions. Je mets d’un côté la version officielle, et je compare à ce qui a été dit, et je décèle ce qui n’est pas vrai. Je fais aussi l’analyse spatiotemporelle, l’analyse structurale et je calcule les probabilités. Par exemple, les probabilités que quelqu’un puisse tuer un soldat et réussir à entrer dans le Parlement sans se faire prendre sont presque nulles.
Mais il s’est fait prendre, justement…
Oui, mais il a quand même réussi à entrer dans le Parlement. Tout ça, c’est un groupe de cinéma de Vancouver qui a orchestré ça. Si Harper se cachait dans une armoire, c’était pas parce qu’il avait peur, c’est parce qu’il était mort de rire.
Pourquoi pensez-vous que les journalistes ne révèlent pas ces histoires-là?
Parce qu’on se met en danger quand on le fait. Je suis dans les classeurs. Les enquêteurs sont après moi. Je n’ai pas le droit d’approcher de Radio-Canada, La Presse, Le Devoir, le Conseil de presse et la FPJQ, supposément parce que j’ai harcelé des journalistes.
C’est pour ça que je ne voulais pas que mon visage soit photographié.