- Jeudi 11 juin
Flume @ Metropolis
L’ascension de Harley Edward Streten dans le monde de la musique électronique se fait à vitesse grand V. Inconnu du public il y a trois ans, Flume est rapidement devenu LA nouvelle coqueluche dans la sphère électro. Jouant habilement entre expérimentations, trip-hop, r’n’b et pop, Flume a réussi à trouver la recette parfaite pour que ses productions transcendent les barrières de la musique électronique. En Australie, son pays natal, le premier album de Flume a débuté en deuxième position du palmarès ARIA, juste derrière … One Direction. Tout un exploit pour un jeune homme de 21 ans (23 ans aujourd’hui) qui habitait encore chez ses parents et compose un sous-genre de musique électronique pas toujours facile d’accès pour les non-itiniés. S’il continue sur cette lancé, Flume sera à mettre dans la même case que les J Dilla, Flying Lotus, SBTRKT et compagnie.
J’aime la liberté que se donnent les artistes de la nouvelle génération. Alors qu’il y a 20 ans, mélanger les différents genres musicaux était peu commun et souvent mal vu, aujourd’hui, c’est justement ce qui fait la richesse de la musique. Flume, comme plusieurs de sa génération, n’a pas peur du risque. C’est un pur produit de l’ère mash up/remix. Des chants africains sur un beat trip-hop à la limite du dubstep, pourquoi pas? Après une seule écoute de son album éponyme, on le remarque immédiatement: le risque et l’audace font partie intégrante de son travail. Il faut aussi mentionner que le jeune homme sait bien s’entourer. Récemment, on a vu Chet Faker, puis Andrew Wyatt du groupe Miike Snow poser leurs voix sur ses chansons.
Quand j’écoute du Flume, je nous vois dans un lounge party sur la planète Mars entourés de gens portant des habits de scaphandriers de l’avenir. Le genre de musique électronique planante qu’il est autant possible d’écouter pendant un souper entre amis que dans une soirée à virer sur le top au Metropolis. Avec son premier et seul album sur le marché, Flume a assurément trouvé un son qui lui est propre. Bien hâte de voir ce qu’il nous proposera dans les prochaines années. Entre- temps, il est déjà en mesure de remplir le Metropolis deux fois en une seule soirée, lui qui présentera son spectacle à 19h ainsi qu’à 23h ce jeudi.
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