Culture

Francs-Tireurs: courir après la controverse

Gregory Charles

Pour les adeptes du multiécran, c’est-à-dire de regarder la télévision avec son téléphone en main, par exemple, pour commenter en direct sur Twitter et Facebook, hier était un bel exemple d’une utilisation navrante de la pratique.

Sans tomber dans la ritournelle de casser du sucre sur le dos Richard Martineau, il est tout de même le sujet de mon observation.

Mercredi, à l’émission les Francs-Tireurs, Martineau rencontrait Gregory Charles et les deux ont discuté, entre autres, d’éducation et de l’importance du travail et de l’effort vers la réussite. Une bonne entrevue malgré une trame de fond «c’était plusse meilleur dans mon temps» un peu lourde.

Ceci dit, l’entrevue en tant que telle ne choque pas. Les propos de Gregory Charles sont censés, posés, réfléchis et il a droit à son opinion. Sauf que Martineau, sur Twitter durant la diffusion, cherchait à créer une polémique avec son entrevue et c’était navrant à voir.

Dans son monologue sur internet, Martineau a pesé sur tous les boutons pour que ça lève. Un triste mélange d’animateur de foule et de géo du Club Med. Pourquoi faire cela? Si le contenu est fort, il n’a pas besoin d’une cheerleader pour inciter les réactions.

J’avais un certain malaise à voir tous ces tweets émaner de la part du compte personnel de monsieur Martineau. Une ou deux «plugs» pour inciter les gens à regarder ses trucs, c’est normal, tout le monde le fait. Mais ce genre de discussion animée en temps réel – ça sert à qui?

J’aime beaucoup les Francs-Tireurs, la plupart du temps. Mais parfois l’écart générationnel est apparent. En voici un bel exemple.

Ne courez pas après la controverse, elle viendra à vous en temps et lieu, comme d’habitude.

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