La première médiatique du nouveau spectacle du Cirque du Soleil, Luzia, s’est tenue hier dans le Vieux-Port de Montréal. Le public a suivi le sympathique clown parachuté dans des tableaux évoquant le Mexique (des animaux de la jungle aux luchadors, en passant par la musique festive et le soccer) en assistant à cette œuvre qui porte la signature onirique du metteur en scène Daniele Finzi Pasca et adopte la formule classique des spectacles du Cirque. Métro a assisté à Luzia et met en lumière ses cinq numéros favoris.
Le guide
Photo: Josie Desmarais
Le clown Eric Fool Koller, qui guide le public à travers les divers tableaux du spectacle, avec «l’autre» personnage principal de Luzia : la pluie, qui tombe à plusieurs reprises, dont dans une scène particulièrement jolie où le rideau d’eau esquisse des formes d’animaux et de fleurs.
Anneaux chinois
Photo: Josie Desmarais
Sur une musique entraînante aux accents mexicains, des acrobates habillés en oiseaux multicolores s’«envolent» et sautent au milieu d’anneaux de plus en plus nombreux, de plus en plus hauts – un numéro qu’on a bien sûr déjà vu dans d’autres spectacles, mais qui épate une fois de plus (et ce, même quand des anneaux vont rouler jusqu’aux spectateurs de la première rangée!)
Danse football
Photo: Josie Desmarais
Une scène typiquement mexicaine et qui a un aspect plus humain que les autres : deux jeunes gens (un garçon et une fille) s’adonnent à une partie de foot, sport le plus populaire du pays, bien particulière. Ballons qui se croisent, qui sont tenus en équilibre sur un bâton ou un pied, le tout accompagné d’acrobaties impressionnantes : on regarde ce numéro comme un ballet envoûtant.
Sangles
Photo: Josie Desmarais
Les numéros à saveur plus poétique du Cirque du Soleil sont généralement moins notre tasse de thé, mais Daniele Finzi Pasca a le chic pour créer de jolis tableaux semblant tout droit sortis d’un rêve, comme celui où un artiste muni de sangles exécute un numéro d’acrobaties aériennes au-dessus d’une oasis où s’abreuve un jaguar (une grande marionnette attendrissante manipulée par trois artistes).
Jonglerie
Photo: Josie Desmarais
Comme c’était le cas pour les anneaux chinois, le numéro de jonglerie ne réinvente peut-être pas la roue, mais il fait mouche chaque fois. Un artiste et ses quilles, qui se multiplient au fil du numéro et qu’il fait tournoyer dans les airs à une vitesse plus qu’épatante, et les musiciens qui l’accompagnent de sobres notes de xylophone, suffisent à nous émerveiller.
Balançoire russe
Photo: Josie Desmarais
On retient notre souffle pratiquement tout au long de ce numéro où neuf acrobates sautent d’une balançoire à l’autre en exécutant des vrilles ou des pirouettes dans les airs, le tout culminant avec une joyeuse parade. On soulignera ici l’ingéniosité d’avoir fait de la piste, autour de laquelle le public est disposé, une immense plaque tournante, ce qui fait que chaque spectateur peut apprécier les différents angles des numéros.
Luzia
Sous le chapiteau du Quai de l’Horloge jusqu’au 17 juillet