Le 8e festival Zone Homa débute mardi, et jusqu’au 27 août, une quarantaine de créations inédites de théâtre, de musique et de danse seront présentées, principalement à la Maison de la culture Maisonneuve. Métro vous propose quelques événements à surveiller, qui sont souvent fort d’actualité – c’est l’occasion rêvée de découvrir les artistes marquants de demain.
Géolocaliser l’amour
À l’ère des applications pour trouver l’amour, le festival s’ouvre avec une pièce poétique du talentueux Simon Boulerice, qui raconte la quête d’un jeune homme utilisant Tinder et Grindr dans l’espoir de trouver l’âme sœur. Avec Lucien Bergeron, Tommy Lavallée et Jocelyn Lebeau.
Mardi à 20 h
C’est qui dans la tente?
Florence Longpré, connue du grand public pour son rôle de Gaby Gravel dans Like-moi, a créé avec Alice Pascual, Olivier Barrette, Isabeau Blanche et Frédéric Lavallée cette pièce qualifiée de «méta théâtre», ou de mise en abyme. D’une manière teintée d’humour et d’émotion, inspirée de certains témoignages de faits réels, les comédiens sur scène mettront en lumière le parcours de l’acteur, son implication émotionnelle et son intellectualisation du jeu.
Le 20 août à 20 h
Soul & Sister et Life on Land
Le festival Zone Homa offre aussi plusieurs propositions intéressantes côté musique, dont cette soirée de folk avec le duo frère-sœur à la popularité montante Soul & Sister et le quatuor montréalais de folk-indie-pop-rock anglophone Life on Land (photo).
Le 12 août à 20 h
Box.in et Jaune/brun (pâle)
Ces deux spectacles de danse sont liés par une idée commune, dont on a beaucoup parlé dernièrement : le refus des catégories. Box.in s’intéresse au «queer»; pas du point de vue de l’homosexualité, mais de «l’acte politique du refus d’étiqueter». Quant au spectacle mêlant théâtre, danse et chant Jaune/brun (pâle) – dans lequel trois solos deviennent un trio –, il traite des rapports que trois artistes de couleur entretiennent avec leur identité, leur ethnicité et leur culture.
Le 19 août à 20 h
Agokwe
Soleil Launière et Olivier Sylvestre liront ce texte théâtral adapté d’une œuvre du conteur Waawaate Fobister, qui raconte un amour impossible entre deux garçons autochtones. Homophobie, intimidation et traditions autochtones perdues sont au cœur de ce texte.
Le 5 août à 20 h