Formation et emplois

Taux de placement de 97% pour les diplômés du bac en génie industriel

Parmi les nombreuses formations universitaires en génie se trouve le baccalauréat en génie industriel, une formation méconnue qui ouvre pourtant de nombreuses portes.

Le génie industriel a comme mission principale d’éliminer les pertes de temps, d’argent, de matériels, d’énergie et d’autres matières premières des organisations, quelles qu’elles soient. On le retrouve partout: hôpitaux, compagnies aériennes et automobiles, sociétés de gaz et d’électricité, entreprises de production manufacturière, organismes publics et parapublics, entreprises de services, etc. Le rôle de l’ingénieur industriel est d’assurer la conception, l’implantation, la gestion et l’amélioration des systèmes intégrés d’une entreprise.

Ce baccalauréat de quatre ans, comprenant un stage rémunéré d’au moins quatre mois, offre d’excellentes perspectives d’emploi. «Le taux moyen de placement des trois dernières cohortes est au-dessus de 97 % après douze mois», affirme Mohamed-Salah Ouali, professeur agrégé et responsable du programme de génie industriel à l’École Polytechnique de Montréal.

Ce programme universitaire n’est pas contingenté. Les conditions d’admission varient légèrement selon les établissements scolaires.

Faits saillants

Lorsque les sciences rencontrent les relations humaines

CV

Pourquoi avez-vous choisi cette profession?
J’ai toujours aimé les sciences et les mathématiques, mais je n’ai jamais eu envie de passer mes journées en solitaire dans un laboratoire ou devant un ordinateur. Le génie industriel combine démarche scientifique et relations humaines, c’était donc parfait pour moi.

Quelles sont les principales tâches d’un chef d’équipe?
Chez BRP, je suis responsable de l’équipe qui s’occupe de faire la mise en production et d’optimiser les processus. C’est moi qui fais la gestion du changement et qui mets au point de nouvelles techniques d’assemblage.

Quelles qualités doit posséder un chef d’équipe?
Il faut être passionné et avoir confiance en soi parce qu’il y a souvent des embûches, notamment lorsque vient le temps de changer la façon de travailler de certaines personnes qui sont là depuis 15 ans. Il faut de l’humilité, ne pas penser qu’on sait tout et être ouvert aux autres. Finalement, je pense que ça prend un bon sens de la répartie et un bon esprit d’analyse.

Quels aspects du travail préférez-vous?
J’aime tous les aspects de mon travail! Bien sûr, il y a des obstacles à relever, mais je les vois comme un défi, pas comme une source de frustration.

Quelles sont les difficultés liées à votre travail?
La gestion du budget. En fait, ce n’est pas difficile, mais c’est un aspect sur lequel je n’ai pas le contrôle. Je n’ai pas étudié pour gérer un budget, mais je dois le faire quand même!

Quels conseils donneriez-vous à quelqu’un qui veut devenir chef d’équipe?
Être comme une éponge afin d’apprendre des gens d’expérience qui t’entourent. Ne pas penser que tu sais tout : il y a toujours quelque chose que tu peux faire mieux. Être ouvert aux commentaires et les prendre de façon constructive.

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