Une nouvelle étude de Recyc-Québec montre que les Québécois sont prêts à faire un peu plus pour l’environnement. Cet engagement individuel passe notamment par le compost, qui connaît une significative hausse de popularité.
Entre 2015 et 2021, la proportion de gens effectuant la récupération des résidus alimentaires afin d’en faire du compost est passée de 26% à 53%.
C’est que la collecte municipale des résidus alimentaires en vue du compostage a grandement augmenté. Elle est disponible pour 70 % des répondants interrogés dans cette étude (ils étaient 2386), soit une amélioration considérable par rapport à 2015 (27 %).
Là où il y a une collecte, ce sont 68 % des répondants qui participent, dont 48 % « systématiquement ».
Pour les autres, 68 % de ceux qui n’y ont pas accès pensent qu’il serait important que la municipalité leur offre ce service.
Moins de freins
Autre bonne nouvelle: 80 % des répondants estiment que c’est facile à faire, beaucoup plus que les 42 % de 2015.
La présence de mouches (53 %) et les odeurs (48 %) sont les principales raisons qui découragent bon nombre de répondants de participer à la collecte des résidus de cuisine. Néanmoins, on remarque cette année une moins grande proportion de personnes découragées par de tels freins au compostage.
«Encore cette année, les attitudes envers le compostage mesurées dans le cadre du sondage sont globalement assez positives. Près de huit répondants sur dix (83 %) pensent que les personnes qui participent au compostage donnent l’exemple à suivre. Pour plus de sept répondants sur dix (79 %), les bénéfices du compostage valent les efforts et le temps que cela requiert. Pour 23 % des répondants, le compostage apporte plus d’inconvénients que de bénéfices, soit une moins grande proportion qu’en 2015 (30 %), ce qui montre une évolution des mentalités», peut-on lire dans le rapport de l’étude.
Pour ce qui est du recyclage, sans surprise, l’étude comportementale démontre que la quasi-totalité des gens récupère les matières recyclables systématiquement ou la plupart du temps (97 %) comme en 2015, année où une étude similaire avait été menée par Recyc-Québec.