Une forte proportion de citoyens du Canada (70%) s’avoue inquiétée par les changements climatiques. Il s’agit d’un phénomène social beaucoup plus fort qu’aux États-Unis, où seulement 58% s’en inquiètent.
Au Canada, 28% des citoyens sont très inquiets de la montée des changements climatiques, démontre un sondage mené par la firme Léger. Seulement 8% ne s’en inquiètent pas du tout. Le réchauffement climatique est causé par les activités humaines, estiment aussi 68% des Canadiens. Aux États-Unis, seulement 54% y croient. Chez nos voisins du Sud, 31% pensent plutôt que des phénomènes naturels cycliques sont à la base du réchauffement planétaire, tandis que 21% des Canadiens adhèrent à cette théorie.
Ce sondage, lancé en réaction aux conséquences des ouragans Fiona et Ian, démontre qu’environ la moitié des Américains (49%) considèrent que les phénomènes météorologiques extrêmes se reproduiront fréquemment à l’avenir. Cette proportion s’avère plus forte chez les Canadiens (60%).
Les Québécois particulièrement préoccupés
Les Québécois s’inquiètent légèrement plus (75%) des changements climatiques que la moyenne canadienne.
Le portrait démographique moyen de la personne inquiète quant à l’environnement? Elle est âgée de 18 à 34 ans, elle s’identifie comme une femme et elle réside dans un milieu urbain.
Dans le pays, c’est de loin au Québec que les citoyens admettent le plus que la source principale des changements climatiques est les activités humaines. Une proportion de 78% des participants adhère à ce principe. Paradoxalement, près de la moitié (53%) des Québécois disent avoir ressenti l’impact du réchauffement planétaire. C’est beaucoup moins élevé qu’en Colombie-Britannique (72%) et que dans le reste du Canada (56%).
Une proportion de 62% des Québécois estime que les phénomènes météorologiques extrêmes se produiront plus souvent à l’avenir. Il s’agit d’une part beaucoup plus élevée qu’en Saskatchewan et au Manitoba, où seulement 47% des répondants abondent dans ce sens.