L’humanité aurait déjà épuisé, ce 2 août, toutes les ressources que la Terre peut produire en une année, selon le Global Footprint Network. Ce marqueur, connu sous le nom de «Jour du dépassement», symbolise le moment où nous commençons à vivre au-delà de nos moyens écologiques.
Pour déterminer cette date, l’ONG réalise chaque année un calcul précis. Elle divise la biocapacité de la Terre, soit la quantité de ressources écologiques que notre planète peut générer en une année, par l’empreinte écologique de l’humanité, qui représente la demande globale pour cette même année. Ce ratio est ensuite multiplié par 365, le nombre de jours de l’année. Ce calcul s’appuie sur des millions de données statistiques documentées.
En 2023, le «Jour du dépassement» tombe le 2 août, ce qui signifie qu’à partir de cette date, l’humanité vivra en «déficit écologique» pour le reste de l’année. En d’autres termes, nous consommons plus de ressources que la Terre ne peut en produire.
L’ONG souligne que notre empreinte écologique équivaut actuellement à celle que nous aurions si nous vivions sur 1,75 Terre. Les besoins de l’humanité dépassent donc ce que notre planète peut produire. Toutefois, ce dépassement varie en fonction des pays, des modes de consommation et des niveaux d’industrialisation.
En 2022, le Jour du dépassement était atteint dès le 28 juillet. Bien que l’on s’attende à ce que cette date recule d’année en année, 2023 fait mentir cette prédiction.