Imaginez un appartement vaste et majestueux dans un immeuble de trois étages, situé sur un tronçon de rue bordée d’arbres matures qui donne une sensation de trésor caché. Une unité de coin lumineuse avec des façades percées de grandes fenêtres sur trois côtés et des balcons protégés par des rampes et des balustrades en fer forgé.
Un espace de vie spectaculaire et quasi centenaire à l’architecture typique du Montréal des années 1930. Surtout et avant tout en raison de son ornementation faite de moulures d’ébénisterie, de vitraux d’origine, de rosaces sculptées et de lustres anciens. Pour ses planchers de bois franc d’une grande beauté qui découpent l’espace aussi.
Avec ses huit grandes pièces habitables, ses quatre chambres à coucher de dimension supérieure, dont la principale avec walk-in et salle de bain intégrées, sa cuisine impressionnante au carrelage étincelant et sa cuisinière à gaz, son sous-sol partiellement aménagé et son immense garage d’une capacité de cinq voitures, cette copropriété s’étend sur une superficie de plus de 1800 pieds carrés. Surface à laquelle s’ajoutent deux terrasses extérieures.
Historiquement situé dans le quartier Sainte-Marie, à un jet de pierre de l’ancien Faubourg à Mélasse, l’appartement se trouve à douze minutes à pied du métro Frontenac, dix du parc La Fontaine, huit du parc Baldwin…
Un quartier montréalais riche en Histoire
Les origines plus récentes du quartier Sainte-Marie remontent au milieu du 19e siècle lorsque l’ancien faubourg est quasi réduit à néant lors du grand incendie de Montréal de 1852. Le nouveau quartier renaît cependant de ses cendres à vitesse grand V, favorisé par l’émergence d’une activité industrielle trépidante. Les usines de la Canadian Rubber et Macdonald Tobacco s’installent sur place en même temps que des tanneries, fonderies et briqueteries. Leur présence provoque un afflux d’ouvriers qui habitent dans les bâtiments en briques qui ont remplacé ceux en bois.
Par l’an 1900, Sainte-Marie est devenue la deuxième zone la plus industrialisée du Grand Montréal (après le secteur du canal de Lachine) et le quartier est dorénavant considéré comme le principal fief d’ouvriers canadiens-français en Amérique du Nord. À cette époque, Sainte-Marie comptait 16 000 habitants.
Les années 1930
Le visage du quartier change drastiquement au tournant des années 1930. La construction du pont Jacques-Cartier entraîne la démolition de plusieurs résidences et industries. Elle sépare aussi de facto le Centre-Sud en deux parties distinctes. Le fossé entre les deux secteurs ne cesse d’ailleurs de se creuser au cours de la deuxième moitié du 20e siècle avec l’élargissement du boulevard René-Lévesque et des voies rapides Ville-Marie et Notre-Dame. La construction du centre de détention Parthenais et l’aménagement de la place Frontenac imposent aussi des expropriations massives qui entraînent un exode de la population et un déclin des activités commerciales.
Heureusement, la position stratégique du quartier, véritable porte d’entrée de l’est vers le centre-ville, laisse entrevoir un avenir nouveau et prometteur pour le secteur. Un futur qui s’inscrit dans une perspective naturelle de développement vers l’est entamée, entre autres choses, par la construction de la nouvelle Maison de Radio-Canada.
Dans ce contexte favorable, dénicher un appartement unique par son cachet historique, situé sur un court et calme tronçon de rue bordé d’arbres matures se relève un véritable tour de force. Une occasion rêvée pour un couple de professionnels qui travaillent à partir de la maison, par exemple. Un endroit idéal pour une jeune famille qui souhaite connaître la joie de vivre dans un quartier en pleine effervescence, adjacent au très animé et très vivant Plateau-Mont-Royal.
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Un appartement vaste et majestueux dans un immeuble de trois étages.
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