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Montréal l’hiver? Les résidents de Boston en rêvent. Voici pourquoi

La métropole fait parler d’elle chez nos voisins américains. Les résidents de Boston envieraient la vitalité et le dynamisme que Montréal parvient à conserver au cœur de l’hiver, alors que le mercure est coincé dans le négatif et qu’un froid glacial enveloppe la ville.

Les Bostoniens ne profiteraient pas autant des joies de la saison blanche que nous et devraient davantage s’inspirer du modèle montréalais, avance le journaliste du Boston Globe, Christopher Muther.

«Écoutez Boston! Montréal est prête à vous montrer comment épouser l’hiver, plutôt que de l’éviter», titre-t-il dans un article paru jeudi, après avoir été conquis par l’expérience hivernale montréalaise.

Du patinage ludique dans le cadre de Luminothérapie, le festival Montréal en Lumière ou bien encore l’évènement Nuit Blanche; le journaliste américain est impressionné par la liste des attractions proposées aux Montréalais en plein hiver. En comparaison, Boston ferait, selon lui, pâle figure.

«Les Québécois n’hibernent pas quand les températures plongent sous zéro et même -20°C. Je l’ai constaté de plein fouet, de mes propres yeux recouverts de givre. Les habitants faisaient du patin à glace quand il faisait bien moins que 0°, les chefs de cuisine s’amusaient avec des ingrédients récoltés à travers le Québec, et la grande avenue du centre-ville déployait des œuvres artistiques et des activités lumineuses pour éclairer les longues nuits froides et attirer les gens à l’extérieur», s’émerveille-t-il.

Mais plus qu’une longue liste d’animations auxquelles participer, c’est avant tout l’attitude des Montréalais, la façon dont ces derniers semblent s’être approprié l’hiver, qui suscite l’admiration chez Christopher Muther. Assisté de l’urbaniste Olivier Legault, au détour d’un café, il tente tant bien que mal de mettre un mot sur l’objet de son admiration. «Hivernité? Nordicité? Wintertude? Qu’importe!»

Pourquoi Montréal cartonne?

Olivier Legault, qui est coordonnateur de projets à Rues principales, un organisme qui fait partie du Laboratoire de l’hiver, lui apporte des explications.

«Quand tu parcours la littérature académique sur le design hivernal, le tout, c’est la lumière et du confort, justifie le spécialiste. Il faut que ce soit ludique. Il faut que les gens soient récompensés d’être sortis. Il faut qu’il y ait de la magie».

De la magie hivernale… précisément ce qu’il semble manquer dans la ville des Bruins.

De retour chez lui, et avec la publication de son article, Christophe Muther compte bien changer les choses. Il souhaiterait importer un peu de ce je ne sais quoi observé lors de son séjour à Montréal. Il en appelle d’ailleurs aux urbanistes de Boston:

«Peut-être que les urbanistes de Boston pourraient se tourner vers Montréal et emprunter quelques idées? S’il vous plait?», supplie-t-il.

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