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Ovni: rencontre du 7e type (et toutes les autres avant ça) 

Image tirée du film Rencontre du troisième type (1977) de Steven Spielberg.

La plupart des gens connaissent le film de Steven Spielberg Rencontre du troisième type, mais saviez-vous qu’il y a au total sept types de rencontres rapprochées quand on parle de classification des observations d’objets volants non identifiés (ovnis)? 

En cette Journée mondiale des OVNI, Métro rencontre le journaliste Christian Page, auteur de nombreux livres sur le paranormal (dont Ovnis au Québec), pour décortiquer tout cela. Comme ça, la prochaine fois que vous tournerez le regard vers le ciel, vous serez prêt.e à faire toutes sortes de rencontres, même les plus extraordinaires! 

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Disques diurnes et lumières nocturnes 

Christian Page explique qu’avant la rencontre rapprochée du 1er type (RR1), il y a les observations d’ovnis qualifiées de « secondaires », puisque les objets sont observés « de beaucoup trop loin pour être identifiés correctement ».  

Dans le cas d’une observation de nuit, on parle de « Lumières nocturnes » et de jour, de « Disques diurnes », selon la classification élaborée par l’astronome américain Josef Allen Hynek. Celui qui a entre autres travaillé avec l’US Air Force à partir des années 1950 pour étudier les ovnis a catégorisé les observations jusqu’à la rencontre rapprochée du 3e type (RR3).  

« Hynek va un peu regretter cette expression de disques diurnes, parce que ça laisse supposer que l’objet a forcément la forme d’un disque, alors qu’en réalité, [cela pourrait être] simplement un point ou une lumière dans le ciel qui est observé de jour », explique le spécialiste des questions touchant les phénomènes paranormaux.   

Rencontre rapprochée du 1er type 

Ensuite vient la RR1, qui désigne une observation « suffisamment près » d’un objet – entre 50 et 100 mètres – pour que le témoin « puisse observer des structures qui lui permettent d’établir qu’il ne s’agit pas fondamentalement d’un avion ou d’un hélicoptère ». 

Rencontre rapprochée du 2e type 

La RR2 est similaire au RR1, mais doit provoquer des effets sur l’environnement, comme une sensation de brûlure ou de froid sur la peau, un comportement étrange chez les animaux, des dégâts matériels telle qu’une clôture ou des branches d’arbre brisées, ou encore, des marques sur le sol. 

Christian Page précise qu’un « phénomène aérien inconnu » doit absolument être observé pour être classé dans la RR2; découvrir en se levant le matin des « crop circles » (cercles de culture) dans son champ ne suffit pas. 

Rencontre rapprochée du 3e type 

Pour ce qui est de la RR3, le ou les témoins doivent à la fois voir un ovni et ses « occupants ». Ces observations ne sont pas obligées d’être simultanées, « l’aéronef » pouvant être vu avant ou après l’observation de son équipage. 

« Je pense par exemple à une observation célèbre en août 1955 à Hopskinville au Kentucky, évoque le spécialiste. Des gens disent qu’ils ont vu une lumière tomber comme une météorite et environ une heure après, leur ferme a été envahie par des créatures mystérieuses. Donc, l’observation de “l’aéronef” et des créatures n’a pas été faite en même temps, mais elle a été classée dans le troisième type. » 

Rencontre rapprochée du 4e type 

La RR4 concerne les récits d’enlèvement par des extraterrestres, ou récits d’abduction dans la terminologie ufologique.  

La RR4 et les suivantes n’ont pas été établies par Hynek, précise Christian Page, car lorsque l’astronome crée ce classement, en 1972, les cas d’enlèvements extraterrestres sont peu nombreux. De plus, « il n’y a aucun élément qui permet d’affirmer que ces phénomènes sont bien réels », ajoute l’auteur.  

Les récits d’abduction ont été popularisés aux États-Unis à la suite de la publication en 1966 du livre The Interrupted Journey. Le journaliste John G. Fuller y raconte l’histoire d’un couple, Betty et Barney Hill, « qui affirme avoir été enlevé par des extraterrestres alors qu’il traversait les montagnes Blanches du New Hampshire en septembre 1961. »  

Rencontre rapprochée du 5e type 

Dans le cas de la RR5, le ou les témoins prétendent communiquer avec des extraterrestres, parfois grâce à la télépathie.   

« On les appelle les contactés. On en connaît un assez bien ici, parce qu’il a habité au Québec, c’est-à-dire Raël, cite comme exemple le journaliste. Ça, autrefois, c’était très marginalisé. Ça ne faisait pas partie des nomenclatures officielles des amateurs d’ovnis. »   

Christian Page précise que dans le phénomène des « contactés », il n’y a pas forcément d’observation d’ovni.  

Rencontre rapprochée du 6e type 

La RR6 – parfois inversée avec la RR7, prévient Christian Page – serait des anomalies qu’on associe à des extraterrestres, mais qui ne sont pas nécessairement en lien avec l’observation d’un ovni. 

Cela inclut donc les fameux « crop circles » mentionnés précédemment, mais également le cas d’animaux mutilés que certaines personnes vont associer aux extraterrestres.  

« Les enquêtes qui ont été menées de manières rigoureuses attribuent ces mutilations à des charognards. Aucune enquête sérieuse n’a conclu à des mutilations d’ordre extraordinaire ou exotique. » 

Rencontre (très) rapprochée du 7e type  

La RR7 – ou RR6 selon certaines lectures – réfère quant à elle à des personnes qui ont eu des relations sexuelles avec des extraterrestres. Si ce phénomène est relativement nouveau, un fermier brésilien du nom Antonio Villas Boas a raconté qu’il a été amené dans un aéronef et forcé d’avoir une relation sexuelle avec « une créature de l’espace ». 

« Ce cas est demeuré à peu près unique. Il faut attendre autour des années 1980 pour commencer à avoir des récits de gens qui disent avoir eu des relations sexuelles avec des extraterrestres », explique Christian Page. 

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