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La combinaison luminothérapie et psychothérapie serait efficace contre la dépression saisonnière

La psychothérapie serait plus efficace que la luminothérapie pour traiter les symptômes de la dépression saisonnière à long terme, révèle une étude américaine. À court terme, c’est la combinaison des deux traitements qui donnerait les meilleurs résultats.

Les chercheurs ont com­paré les effets de la psychothérapie cognitivo-comportementale, de la luminothérapie et d’une combinaison des deux traitements auprès de 69 personnes atteintes de dépression saisonnière.Parmi les participants qui ont suivi la thérapie cognitivo-comportementale (TCC), seulement 7 % ont vécu une période de dépression saisonnière l’année suivante, comparativement à 36,7 % de ceux ayant été traités par luminothérapie. Cette proportion était de 5,5 % pour les personnes qui ont reçu la combinaison des deux traitements.

Après six semaines, les auteurs de l’étude ont constaté que la combinaison des traitements était la méthode la plus efficace, avec un taux de succès de 80 %. Les résultats étaient de 50 % pour la psychothérapie seule, de même que pour la luminothérapie.

Résultats encourageants
La psychologue Marie-Pier Lavoie trouve ces résultats très encourageants. «C’est vraiment une nouvelle fenêtre qui s’ouvre dans ce domaine. La chercheuse principale de cette étude – Kelly Rohan – est d’ailleurs une des seules à utiliser la thérapie cognitivo-comportementale spécifiquement pour traiter la dépression saisonnière.»

«Son étude montre également comment la luminothérapie peut aider pendant le traitement, mais une fois qu’il est terminé, les symptômes ont tendance à revenir. Tandis qu’avec la psychothérapie, le traitement se fait beaucoup plus en profondeur, c’est-à-dire qu’il arrive à modifier les croyances des gens, mais aussi leurs comportements», ajoute-t-elle.

Recommandation
Pour les personnes qui ont des symptômes graves et récurrents, la psychologue Marie-Pier Lavoie recommande une thérapie cognitivo-comportementale pour les aider à modifier leurs croyances, parce que cela peut être difficile à faire par soi-même.

Dépression et malbouffe liées

Une alimentation riche en produits alimentaires transformés (fritures, desserts sucrés, viandes transformées, etc.) augmente-?rait de 58 % le risque de souffrir d’une dépression, selon des chercheurs britanniques. À l’inverse, les personnes qui mangent beaucoup de fruits, de légumes et de poissons, c’est-à-dire qui adoptent la diète méditerranéenne, diminueraient de 26 % leur risque d’en souffrir.

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