La période estivale est propice à la consommation d’alcool ainsi qu’à son abus. Selon l’organisme Educ’alcool, pas moins de 40 % des jeunes âgés de 18 à 24 ans ont consommé au moins cinq verres lors d’une même soirée au cours de la dernière année.
Dans l’ensemble de la population, ce taux est beaucoup moins élevé alors que 26 % des hommes et 11 % des femmes prennent cinq consommations ou plus lors d’une même occasion au moins une fois au cours de la dernière année.
Les gens qui consomment plus de cinq verres en une soirée risquent de subir le fameux lendemain de veille. Une récente étude rapporte que la consommation abusive d’alcool a des effets néfastes sur le corps jusqu’à 24 heures après la fin d’une cuite, et ce, malgré une bonne nuit de sommeil et un taux d’alcoolémie revenu à zéro.
«Les malaises apparaissent quand la concentration d’alcool dans le sang amorce sa descente et ils sont à leur point culminant quand elle est redescendue à zéro», précise d’ailleurs le directeur général d’Éduc’alcool, Hubert Sacy.
Comme l’été est loin d’être terminé, Métro vous propose une liste de choses à faire et ne pas faire dès votre retour à la maison à la fin d’une cuite.
À faire après votre cuite
- Dormir. Le sommeil est fondamental pour le bon fonctionnement physique et psychologique d’un individu.
- Boire de l’eau. L’eau est l’essence de la vie, elle permet de limiter les effets de la déshydratation engendrée par l’alcool.
- Prendre de l’ibuprofène (Advil, Motrin). Ces comprimés soulagent les maux de tête.
- Suer sa vie. Faire de l’activité physique augmente l’apport en oxygène des cellules.
- Manger des choses simples. Les aliments gras nuisent à l’appareil digestif qui est déjà en mode survie.
À ne pas faire après votre cuite
- Prendre de l’acétaminophène (Tylenol). L’acétaminophène pourrait solliciter votre foie déjà bien occupé. Elle est contre-indiquée pour les personnes dépendantes à l’alcool.
- Prendre un café. La caféine est diurétique et aggrave la déshydratation. Le jus d’orange est également décommandé, car il est trop acide pour l’appareil digestif.
- Conduire un véhicule. Avoir la gueule de bois nous rend moins alerte et les risques de s’endormir sont omniprésents.
- Travailler dans un poste névralgique où l’on doit assurer la sécurité de gens ou d’enfants (sauveteur, moniteur de camp de jour, etc.).