Le beau temps est de retour, et avec lui, le désir de se retrouver en pleine nature dans un endroit à soi.
Contrairement à ce qu’on pourrait croire, il existe encore des endroits dans les Laurentides où il est possible de trouver des terrains à la végétation vierge pour y ériger une maison ou un chalet. Le Domaine Aditus fait partie de ces développements résidentiels et propose des lots conçus de façon à respecter la faune et la flore qui s’y trouvent.
Situé à proximité de Morin-Heights, dans le Canton de Harrington, à une heure de Montréal, le Domaine Aditus fait plus de 400 acres et compte trois lacs sur ses terres : le lac Gate, le lac Rond et le lac Mikiwan. Le promoteur Daniel Ayers, qui a mis la main sur cette parcelle de terrain, a eu envie d’y développer un domaine complètement intégré à son environnement avec seulement une poignée de lots et un grand parc nature pour les futurs résidants. Il l’a baptisé Aditus, un mot latin signifiant : action d’entrer avec grâce.
«Je ne voulais pas que vendre des terrains, je voulais offrir un environnement en harmonie avec la faune et la flore du Domaine», explique ce dernier.
Afin de concrétiser sa vision, le promoteur a fait appel à un horticulteur et à un architecte. Jean-Philippe Laliberté, horticulteur, a eu le mandat de délimiter les lots. Il a reçu comme consigne de garder les terrains les plus sauvages possible, et de protéger les berges afin de rendre le projet le plus viable écologiquement.
«Pendant un an, j’ai marché tout le territoire afin de trouver les meilleurs emplacements pour bâtir des habitations sans sacrifier les meilleurs arbres et privilégier les vues sur le lac. J’ai aussi établi les marges de protection entre les lots en m’assurant que chacun d’eux ait une valeur, souligne Jean-Philippe Laliberté.
Une fois que les lots ont été arpentés, Daniel Ayers a fait appel à l’architecte Martin Dufour afin qu’il établisse un cadre de développement architectural visant à guider les résidants lors de l’établissement des plans de leur futur chalet. Le but? Que ceux-ci respectent l’esprit du Domaine Aditus.
«On a établi des règles sur l’utilisation et l’exploitation du territoire, sur les zones de déboisement, mais aussi des lignes directrice sur le langage architectural à privilégier, note Martin Dufour. On a voulu ainsi transmettre aux futurs résidants la vision du projet pour que celle-ci transparaisse dans les demeures qu’ils y construiront.»
Un pavillon innovateur
Au lieu de construire une maison modèle servant de bureau des ventes, on retrouve au Domaine Aditus un pavillon des ventes assez unique. Celui-ci a été conçu par l’architecte Martin Dufour afin de mettre en valeur l’environnement naturel du Domaine : «Le pavillon projette le visiteur dans un intérieur contemporain tourné vers l’extérieur, une espèce de boitée inversée. La structure de bois massif supporte le voile de la toiture dont la forme rappelle celle d’un abri, dans la forêt tout en effaçant les limites entre l’intérieur et l’extérieur. L’habitacle est comme un cube de verre qui vient se glisser entre le colonnes», décrit-il.
Le pavillon des ventes a été conçu par l’architecte Martin Dufour./collaboration spéciale
Choisir son terrain
L’horticulteur Jean-Philippe Laliberté nous donne quelques trucs à prendre en considération quand on «visite» ou qu’on souhaite exploiter un terrain :
- Vérifier quels arbres sont malades et quels arbres sont sains afin de choisir lesquels couper.
- Vérifier également la santé des arbres à proximité du terrain, mais aussi tout ce qui se retrouve aux alentours.
- Porter attention à la dénivellation du terrain. C’est souvent cet élément qui pourra dicter quel genre de maison on pourra y ériger.