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HOMA, «victime» de l’effet di Stasio

Alors que certains commerces d’Hochelaga-Maisonneuve sont victimes de vandalisme, d’autres, plus chanceux, vivent le désormais bien connu «effet di Stasio». Eh oui, le passage de Josée di Stasio dans le quartier de l’est de l’île a créé un certain émoi. J’ai pu le constater personnellement en allant faire mes courses samedi après-midi.

La semaine dernière, l’émission À la di Stasio était consacrée aux bonnes adresses d’Hochelaga-Maisonneuve. Josée di Stasio, guidée par la commédienne Sophie Cadieux, a notamment goûté aux bons pains d’Arhoma; a fait des cretons avec Dan, le proprio de la boucherie Beau-Bien; est allée casser la croûte au Valois avant d’aller prendre un verre au resto-bar Le Chasseur.

Résultat: une hausse d’achalandage importante dans ces commerces déjà très fréquentés. Samedi après-midi, les bouchers de la boucherie Beau-Bien de la rue Ontario en avaient assez des cretons du «gros Dan». Depuis la diffusion de l’émission, la boucherie ne désemplit pas et les employés n’ont même pas le temps de dîner, nous a-t-on dit. C’est sans parler de l’incroyable demande pour les cretons dégustés par mesdames di Stasio et Cadieux. Tout le monde en veut!

Et à la boulangerie Arhoma, déjà habituée aux longues files du week-end, c’est la cohue. À 16h, le comptoir de pain était presque vide… et la file d’attente pour la caisse très longue.

Voilà un beau problème avec lequel doivent composer les heureux commerçants. L’effet di Stasio, c’est donc ça, une visibilité incroyable pour les restaurateurs et les commerçants. C’est comme si la «papesse du bon goût» mettait son sceau d’approbation sur un établissement.

Lors de ma rencontre avec l’animatrice en octobre pour la sortie de son Carnet rouge, j’avais discuté de cela avec Mme di Stasio. «Je le vois [que j’ai une influence] parce que les gens me le disent», m’avait-elle répondu humblement, en disant rester consciente que cette influence vient aussi avec une responsabilité.

Une responsabilité parce que tout le monde n’est pas prêt à recevoir cette visibilité. «Il y a déjà eu un petit pâtissier qui m’a dit qu’il voulait rester petit, artisan et ne pas avoir trop de visite», nous avait confié Josée di Stasio, qui s’était alors abstenue, compréhensive de son impact, de visiter la pâtisserie pour son émission. «C’est rare toutefois, ce n’est pas quelque chose qui arrive souvent, nuance-t-elle. Habituellement les gens sont plutôt ravis, […] parce que c’est sûr que c’est bon pour les affaires.»

Alors cette saison, commerçants d’Hochelaga, de Saint-Henri, de Villeray, de la Petite-Italie et du Mile-End, préparez-vous, la vague di Stasio déferlera chez vous!

Pour revoir la visite gourmande de Josée di Stasio dans Hochelaga-Maisonneuve, c’est ICI.

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