S’il existait une pilule qui donne confiance en soi, je serais au chômage. Et si j’en prenais une moi-même, je ne m’en ferais pas avec mon avenir.
La confiance en soi, c’est comme les passions: la première étape consiste à avoir un intérêt suffisant pour essayer quelque chose. La deuxième étape découle de la satisfaction de l’avoir fait. Quand j’étais petit, Bjorn Borg a suscité assez d’intérêt chez moi pour que j’essaie de jouer au tennis. Au début, ce n’était pas amusant, mais en devenant doué, j’ai acquis une véritable passion pour ce sport.
Il en va de même pour la confiance en soi. La première étape consiste à essayer quelque chose de nouveau. La deuxième, c’est de persévérer jusqu’à ce qu’on ait gagné suffisamment d’habiletés pour nous permettre d’avoir davantage confiance en nous.
Étape 1: regard en arrière
Nous ne savons jamais avec certitude si nous serons à la hauteur des nouveaux défis. Il faut donc avoir assez de confiance en nous pour au moins faire un essai. Mais si nous manquons de confiance en nous dès le départ, comment y parviendrons-nous? En réalité, très peu de tâches sont entièrement nouvelles. Il importe de jeter un regard sur les défis qu’on a relevés dans le passé. Avons-nous acquis des habiletés au fil du temps? Avons-nous réussi, même si ces défis semblaient de taille? Les nouveaux défis sont-ils vraiment plus difficiles à relever? Si nous avons pu apprendre quelque chose auparavant, pourquoi ne pourrions-nous pas le faire cette fois-ci?
Le passé nous révèle habituellement les habiletés que nous possédons déjà. C’est la première étape: le regard en arrière sur les réalisations passées. Cela nous aidera à acquérir assez de confiance en nous pour essayer quelque chose de nouveau.
Étape 2: regard en avant
Il n’existe pas de meilleure façon d’acquérir de la confiance en soi qu’en réussissant quelque chose. Il faut cependant constater que la réussite, totale ou partielle, ne peut s’atteindre qu’avec le temps et à mesure que les habiletés se développent. Les essais-erreurs font partie du processus d’apprentissage. Si nous nous attendons à trop, nous serons déçus et abandonnerons. La réussite vient de notre confiance en notre capacité à nous améliorer et à nous adapter. C’est la deuxième étape: regarder en avant et se fier au processus d’apprentissage. Cela mènera à la réussite, qui fait encore augmenter la confiance en soi.
Cette valse à deux temps est la façon dont la confiance en soi se construit. Les réussites passées nous incitent à faire face à de nouveaux défis. Chaque nouveau défi relevé nous permet de consolider notre confiance en nous. En prime, cette nouvelle réussite sert de première étape pour le prochain défi.