Associés à une émotion qui tente d’être étouffée, ou plutôt nés de souvenirs désagréables sur lesquels on tente de mettre un couvercle, les mécanismes de défense sont des attitudes spontanées pouvant aider à se protéger face à une situation angoissante.
Afin de diminuer la souffrance et l’inconfort associé à une problématique précise, certaines personnes vont tenter de se trouver (généralement de façon inconsciente) différentes manières de pouvoir mieux gérer la problématique vécue. Les mécanismes de défense étant aussi nombreux que variés, certains sont évidents, d’autres beaucoup plus subtils.
En voici trois exemples:
Mécanisme qui tente de réduire la gravité d’un évènement ou d’une situation particulière:
«Cela ne m’arrive pas souvent de ne pas me protéger avec mes partenaires. Bon, ce n’est pas comme si c’était une habitude! En plus, combien de personnes ne se protègent tout simplement jamais?»
Mécanisme par lequel une personne n’arrive pas à reconnaître comme réels certains éléments extérieurs qui paraissent pourtant évidents à autrui.
«Mes proches me disent que mon mari est violent, mais je ne le crois pas. Il est peut être un peu plus agressif certains jours, mais cela reste une très bonne personne.»
Tendance à vouloir contrôler à l’excès les divers aspects de sa vie quotidienne, de sa vie amoureuse ou sexuelle. Il est possible qu’un sentiment de perte de contrôle ait été ressenti à un certain moment et qu’il y ait maintenant une recherche de contrôle permanent pour ne plus que cela ne se reproduise.
«JE décide à quelle fréquence je veux avoir des relations sexuelles et je mets cela bien clair avec l’autre dès le départ. Il y a eu une fois où je n’ai pas décidé et cela a dérapé. Cela n’arrivera plus jamais, c’est certain!»
Bref, la présence du mécanisme de défense peut donner le temps à une personne vivant une situation difficile, de digérer ce qui lui arrive, en y allant à son rythme.
Par contre, cela peut aussi poser problème. En effet, trop souvent utilisés, les mécanismes deviennent tout simplement inefficaces et
fortement handicapants.
N’hésitez pas à consulter un sexologue qui peut vous aider à identifier ce qui se cache derrière ces comportements.