Un entrepreneur montréalais, Bastien Poulain, est en pleine campagne de sociofinancement sur la plateforme IndieGogo. Il souhaite amasser 50 000$ pour commercialiser son cola: le 1642 Cola, une boisson 100% locale. Il espère, avec ce soda, «offrir une alternative aux géants alimentaires de ce monde».
Pour ce faire, l’entrepreneur, originaire de Bretagne, mise sur le nationalisme.
«Si notre 1642 est si bon, c’est qu’on ne se contente pas d’avoir les meilleures intentions. On a aussi les meilleurs ingrédients: les ingrédients du Québec.» Voilà ce qu’on peut lire sur le site internet de la jeune entreprise.
Une autre compagnie a lancé récemment un cola québécois «qui célèbre les saveurs de notre terroir», le Bec Cola, sucré avec du sirop d’érable et fait d’ingrédients biologiques.
On aime bien les petites entreprises, l’artisanal, le local, le biologique, mais du cola, ça reste du cola… non? Dans une ère où l’on dénonce la consommation des boissons sucrées, que l’on accuse de plusieurs maux, avait-on réellement besoin de deux nouveaux colas sur le marché? Qu’ils soient faits de produits québécois et/ou bio, ça demeure de la malbouffe. Une bouteille de Bec Cola contient tout de même 30g de sucre. Certes, il faut se gâter de temps à autre, j’en conviens, mais je me pose tout de même la question…
Si on regarde ça sous une autre angle, plus «positif», les gens continueront à boire du cola, que ça soit bon ou mauvais pour la santé, donc… tant mieux s’il est québécois/biologique!
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