Ah! Les Fêtes! Est-ce une période de réjouissances ou plutôt un moment de l’année épuisant? Tout dépend bien sûr du point de vue, mais une chose est certaine: ça s’en vient à grands pas!
Le «p» sera à l’honneur dans ce billet. Tout ça afin d’accueillir le père Noël avec le sourire, et non pas épuisé! Personnellement, c’est un moment de l’année que j’adore. Je retrouve la petite Saskia en moi, mais depuis l’arrivée de mes enfants, je constate aussi que j’y consacre beaucoup d’énergie!
J’adore le premier conseil de la Dre Stéphanie Léonard, psychologue. Il faut d’abord, établir des priorités, faire des choix, c’est-à-dire déterminer ce qui est le plus important pour nous. La famille, la popote, les activités, le repos? Si, par exemple, notre priorité est les moments en famille, il faut accepter que les repas ne soient pas tous dignes d’un grand restaurant. C’est aussi apprendre à dire «non». Les gens se plaignent beaucoup d’en avoir trop pendant les fêtes: les partys de bureau, la famille de l’un, de l’autre, les courses, les cadeaux, les décorations, les obligations qui continuent, et en plus, tout le monde veut se voir pendant ces deux semaines! Attention, n’oublions pas que la vie continue après le Premier de l’an! Pourquoi ne pas se voir pour célébrer plus tard en janvier, alors que c’est un moment souvent très tranquille?
Ensuite viennent la planification et la préparation. Tout comme la liste pour le père Noël, on fait la nôtre et, idéalement, on fait une liste réaliste. N’avons-nous pas tendance à nous en mettre beaucoup sur les épaules? À mettre la barre bien haut? Le temps des Fêtes est un moment qui sort de l’ordinaire sur plein de points, mais notre vie ne changera pas: il ne faut pas imaginer que, parce que c’est les Fêtes, tout sera soudainement parfait, comme les repas en famille, les cadeaux, les rencontres. «Ayons des attentes réalistes. Souvent, plus l’écart entre les attentes et la réalité est grand, plus le niveau de stress est élevé! Avec le stress, il y a aussi l’anxiété qui peut se manifester. D’ailleurs, plus on est stressé, plus on est anxieux, et plus on vit des tensions physiques. Maux de tête, de dos, fatigue, etc.», affirme la Dre Léonard. Elle a d’ailleurs remarqué qu’il est plus simple d’en faire un peu tous les jours, plutôt que de planifier une fin de semaine ou une journée entière pour tout préparer. En consacrant ne serait-ce qu’une demi-heure par jour aux préparatifs, on peut mieux prévoir… les imprévus. D’ailleurs, en parlant de stress, il y a aussi le fameux budget. Ce n’est pas une activité très motivante, mais préparer un budget évite les maux de tête à l’arrivée des comptes en janvier.
«Il faut donc savoir doser entre l’énergie déployée pour les préparatifs, prendre du temps pour soi et avoir du plaisir!» – Dre Stéphanie Léonard, psychologue
J’ai souvent l’impression après les Fêtes que je n’ai fait que courir. Malgré les quelques jours de congé, je me sens peu reposée. Cette année, j’ai mis à l’agenda une journée pyjama pour toute la famille! C’est-à-dire ne rien faire! C’est une bonne idée, Dre Léonard? «Oui, les préparatifs, c’est exigeant physiquement et psychologiquement. Comme les festivités sont «censées» être agréables, on a tendance à ne pas se donner le droit d’être fatigué. Il faut donc savoir doser entre l’énergie déployée pour les préparatifs, prendre du temps pour soi et avoir du plaisir! Il faut aussi accepter que ce ne soit pas parfait et que ce ne soit pas grave!» Voilà, je crois qu’on a tout en main pour arriver aux Fêtes le sourire aux lèvres!
Joyeux préparatifs à tous!