À table

Entrevue avec Camille Martin, préposée aux bénéficiaires

Pourquoi avez-vous choisi la profession de préposée aux bénéficiaires?
On dit souvent que ce métier est une vocation, et je crois que c’est vrai. J’ai toujours ressenti le besoin de me dévouer, de prendre soin des gens malades ou vulnérables. Je serais incapable de travailler toute seule dans un bureau, parce que j’ai besoin de contacts humains.

Quelles sont les principales tâches d’un préposé aux bénéficiaires?

Notre mandat est de fournir les soins de base aux patients. C’est nous qui devons les nourrir, les déplacer, les habiller et les laver.

Quelles qualités un préposé aux bénéficiaires doit-il posséder?

Tout d’abord, il faut avoir du respect pour les gens dont on s’occupe. C’est la base. Il faut aussi être très dévoué, sinon, on risque de trouver les journées longues! La douceur et la patience sont également des qualités essentielles, parce qu’on travaille auprès de personnes en perte d’autonomie et parfois même en fin de vie, et il n’est pas rare qu’elles éprouvent de la colère au sujet de leur condition. Le jugement et le sens de l’observation sont aussi très utiles, puisque nous sommes, en quelque sorte, les yeux et les oreilles du personnel médical.

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Quels aspects du travail préférez-vous?
Tout d’abord, c’est un métier où on se sent très utile. Lorsqu’un patient me sourit, je sens toute sa reconnaissance, et c’est très gratifiant. J’aime aussi l’aspect humain de mon travail.

Quels sont les points négatifs ou les difficultés liés à votre travail?

Les médias nous dépeignent souvent de façon peu glorieuse. Or, la majorité des préposés font un travail extraordinaire. Je me désole que notre profession soit si peu reconnue.

Quel conseil donneriez-vous à quelqu’un qui songe à devenir préposé aux bénéficiaires?
Il faut savoir s’écouter! C’est un métier passionnant, mais très prenant. Il faut donc savoir mettre ses limites pour éviter de s’épuiser.

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