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L'art d'étirer la saison estivale

Le printemps pointe le bout de son nez que déjà on prépare terrasses, jardins et autres lieux extérieurs, dans le but de profiter au maximum de la saison chaude. Et pour cela, différentes techniques et tendances existent.

Du côté des nouveautés que l’on peut découvrir au 32e Salon national de l’habitation, l’outdooring. Ce nouveau concept, qui a vu le jour au début du mois de mars, permet de profiter pleinement des plaisirs de la saison, et même de les prolonger l’automne venu. «L’outdooring est un nouveau style de vie répondant à une demande grandissante des gens, explique Alain Gravel, directeur marketing de Trévi. C’est l’art de vivre à l’extérieur dans un pavillon détaché de la maison et qui est utilisé à d’autres fins qu’il ne l’était dans le passé.

C’est le lieu idéal pour étirer la saison estivale.» En effet, en ajoutant un petit chauffage électrique, on peut dès le mois d’avril et jusqu’à la fin septembre profiter de cette cabane au fond du jardin. «Une fois l’hiver venu, ce lieu pourra servir d’espace de stockage du mobilier de jardin, que l’on a tendance à mettre dans le garage», conseille-t-il.

De différentes grandeurs, il peut avoir la taille d’un salon. À la base utilisés pour abriter les spas, ces pavillons sont devenus de véritables pièces extérieures accessibles toute l’année. Ils sont habillés et décorés pour être une continuité de la maison. Il y a quelques années, aménager son extérieur consistait à avoir une table avec des chaises autour, un parasol et des chaises longues. Mais aujourd’hui, le développement des meubles de jardin a amené une nouvelle tendance. «Et on a décidé de lancer ce nouveau concept en même temps que le Salon national de l’habitation», précise Alain Gravel.

Concept déposé par Trévi, l’origine du mot outdooring n’a rien à voir avec le fait d’être à l’extérieur. «Quand je cherchais le nom, j’ai pensé à tous ces mots en « ing », explique-t-il. En faisant des recherches sur Google, je suis tombée sur le mot outdooring. Il s’agit en fait d’une cérémonie religieuse au Ghana. Je me suis approprié ce mot pour lancer ce concept.»

Ce pavillon ne s’adresse pas uniquement aux habitants de la banlieue, il peut être envisagé pour les résidants urbains. «Un pavillon d’outdooring peut s’installer dans une cour ou même sur le toit, mais il faut un espace minimal de 12 par 12 pi», détaille le directeur marketing de la marque.

Mais que retrouve-t-on dans ces pavillons? «Il y a en général un mobilier de salon, mais ça dépend de la créativité de chacun, lance le directeur de marketing. On peut mettre des cadres sur les murs, des rideaux, des lampes, des tapis, un téléviseur, un chevalet pour y peindre. Il y a mille et une façons de décorer cet espace», conclut-il.

Piscine de luxe made in Québec
«Autrefois réservée aux pays jouissant d’un climat plus favorable que le nôtre, la piscine à débordement en structure métallique et béton devient de plus en plus à la mode», explique Francis Lefebvre, propriétaire et associé d’Aménagement Denis et Fils.

Mais quelle est la différence avec les piscines actuelles? «Les piscines à débordement possèdent un côté qui n’a pas de fin, l’eau tombe dans un autre bassin avant de revenir dans la piscine», souligne M. Lefebvre. Les piscines au Québec ont une structure en acier et une toile. «C’est une procédure économique», précise-t-il. Ce type d’installation a théoriquement une structure en métal et en béton, mais le propriétaire a décidé de l’offrir avec la méthode traditionnelle du Québec pour qu’elle soit plus accessible.

Si l’envie vous prend de vous offrir ce produit qui donne la sensation de se trouver dans une cascade, sachez qu’il vous coûtera 12 000 $ de plus qu’une piscine traditionnelle.

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