C’est au tour des préposés en retraitement des dispositifs médicaux (PRDM) de joindre leur voix aux revendications pour de meilleures conditions de travail.
Les PRDM, au nombre de 2000 dans la province, demandent le règlement de leurs plaintes en maintien de l’équité salariale, puisqu’ils sont exclus du règlement de juillet 2021. Ce corps de métier fait aussi face à une pénurie. Le non-règlement de ces plaintes a mis le «feu aux poudres» parmi ces employés.
Même si leur travail ne les place pas en contact direct avec les patients, ils sont ceux qui décontaminent, désinfectent et stérilisent les instruments servant aux chirurgies. Se qualifiant comme «l’extension des doigts des médecins spécialistes et des infirmières», ils se disent déçus que le gouvernement ne «reconnaisse pas leur contribution».
Les PRDM de la province ont manifesté leur mécontentement mardi le 12 octobre avant leur quart de travail, notamment à l’Hôpital du Sacré-Cœur de Montréal pour lancer «un cri du coeur».
Certains établissements de la santé demandent que les PRDM détiennent une attestation d’études collégiales et leurs tâches évoluent constamment avec le développement des normes et des pratiques.
Cette journée d’action est un rappel important au gouvernement : la patience des PRDM a ses limites! Elles se mobilisent pour dire au gouvernement que c’est maintenant qu’il doit agir pour mettre fin à l’hémorragie. Il doit s’asseoir avec nous pour régler le maintien de l’équité salariale.
Josée Marcotte, vice-présidente de la FSSS–CSN.
D’autres moyens de pression pourraient être à prévoir au cours des prochaines semaines.